CNRI Femmes – Davantage de militantes civiles en Iran ont été arrêtées et emprisonnées au cours des derniers mois. Les organisations de la société civile, les syndicats et les organisations de défense des droits humains comptent parmi les organisations sociales les plus organisées et les plus influentes des sociétés libres.
Mais le régime des mollahs empêche les militantes et militants de former et de faire fonctionner des organisations de la société civile en utilisant des tactiques telles que la convocation, l’arrestation, l’emprisonnement et l’interdiction d’activités libres.
Cette stratégie est amplifiée lorsqu’il s’agit de militantes de la société civile en Iran. La répression, l’arrestation, l’interdiction d’activités et l’emprisonnement de militantes figurent parmi les principaux objectifs des institutions répressives du régime.
Malgré la propagation du coronavirus ces derniers mois, et malgré les déclarations officielles selon lesquelles le nombre de nouveaux prisonniers serait réduit, les militantes civiles en Iran continuent d’être arrêtées, convoquées, interrogées et condamnées à des peines de prison. Par exemple :
– Massoumeh Akbari, une militante des droits civiques, a été condamnée à 6 ans de prison le 24 juin pour avoir participé à un rassemblement le 8 mars et à un sit-in devant le parquet.
– Mojgan Kavousi, une militante civile kurde, s’est vu refuser le droit de rencontrer les membres de sa famille parce qu’elle avait protesté contre le manque de transparence dans la prison de Noshahr concernant la publication des nouvelles sur le Covid-19 dans le quartier des femmes. Le 23 juin, une de ses proches a rapporté que les responsables de la prison ne lui avaient pas permis de passer des appels téléphoniques. L’écrivaine kurde a été transférée à la prison d’Evine le 22 juin.
– Leila Hosseinzadeh, une militante civile étudiante, a été convoquée au tribunal d’Evine le 21 juin. Elle a été accusée de « troubler la paix dans la prison en scandant des slogans contre la République islamique » lors d’une séance d’interrogatoire.
– Somayeh Ramouz, Sakineh Parvaneh, Akram Rahimpour et Zohreh Asadpour, toutes des femmes militantes en Iran, ont été convoquées, détenues et condamnées à de nouvelles peines d’emprisonnement en mai dernier.
- Soha Morteza’i, diplômée d’une maîtrise en sciences politiques de l’université de Téhéran et ancienne secrétaire du Conseil syndical de cette université, a été convoquée le 30 avril pour purger sa peine.
- Shahla Delbina et son mari Sharif Saïdpanah, un militant syndical et membre de la direction du Syndicat libre d’Iran, ont été convoqués et interrogés le 30 avril.
- Ashraf (Roghiyeh) Nafri, étudiante en mathématiques à l’université Khajeh Nassir-Tussi et activiste sur Twitter, a été arrêtée à Shahriar le 26 avril et transférée à la prison de Qarchak à Varamine.
- Nahid Khodajou, militante syndicale et membre de la direction du Syndicat libre d’Iran, a été convoquée au tribunal d’Evine le 15 avril pour purger sa peine.
- Narguesse Mansouri, militante des droits civiques, a été menacée par téléphone et convoquée le 13 avril. Les agents de sécurité lui avaient de se rendre au tribunal d’Evine avant le matin du mardi 14 avril.
- Nasrine Hassani, journaliste et militante des droits des femmes, a été convoquée au tribunal de la ville de Bojnourd le 13 avril. Elle a été accusée de « propagande contre l’État ».
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