Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, deux hommes ont été exécutés à la prison centrale de Chiraz le 6 juin. Leur identité a été établie comme étant celle d’Abbas Rashgi, 39 ans, et de Saber Moghadami, 36 ans, tous deux originaires de Maragheh.
Abbas et Saber avaient été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue dans la même affaire. Iran Human Rights a rapporté leur transfert pour exécutions hier. Des sources informées ont précédemment déclaré à Iran Human Rights qu’Abbas est père d’un enfant et que Saber Moghadami a deux enfants.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été rapportées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année au cours des trois dernières années. 206 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue au cours des six premiers mois de 2023, soit une augmentation de 126 % par rapport à la même période en 2022, où 91 personnes avaient été exécutées. 40 personnes ont été exécutées au cours de la même période en 2021.
Le nombre d’exécutions liées à la drogue a chuté de manière spectaculaire en 2018 à la suite d’un amendement de 2017 à la loi antidrogue. Par conséquent, le nombre d’exécutions liées à la drogue a oscillé entre 24 et 30 par an entre 2018 et 2020. L’amendement a été annulé dans la pratique en 2021, lorsque les exécutions ont été multipliées par dix, passant à 126 en 2021 et doublant à nouveau en 2022, avec 256 exécutions liées à la drogue.
Source : IHR/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire