Les étudiants ont cité le personnel de sécurité de l’université des arts de Téhéran qui a déclaré que les œuvres d’art ne seraient pas exposées à moins que les photos montrant la peau et le visage des femmes ne soient retirées.
Depuis le 14 juin, des étudiants manifestent à l’université des arts de Téhéran pour protester contre l’insistance de l’administration et du personnel de sécurité de l’université à exiger des étudiantes qu’elles respectent le code vestimentaire strict de la République islamique.
Le 17 juin, plus de dix étudiants et étudiantes qui protestaient contre l’obligation de porter le voile à l’extérieur du campus de l’université des arts de Téhéran ont été arrêtés de force et emmenés dans un lieu tenu secret.
Dans un acte de défi contre l’idéologie et les lois de la République islamique, un nombre croissant de femmes sont apparues en public sans hijab depuis que des manifestations ont éclaté dans tout le pays en septembre de l’année dernière.
Certaines d’entre elles ont été arrêtées, convoquées par les autorités et poursuivies en justice, tandis que des centaines de petites entreprises et de centres commerciaux ont été fermés pour n’avoir pas fait respecter les règles du hijab à leurs clientes. Des chauffeurs de taxi ont été condamnés à des amendes pour avoir transporté des femmes sans hijab, tandis que la police et des bénévoles ont lancé des avertissements dans le métro, les aéroports et d’autres lieux publics.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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