Les bourreaux de Khamenei ont pendu à la prison d’Adelabad de Chiraz le jeudi 30 novembre Kamran Rezai, 33 ans, l’un des fers de lance du soulèvement de novembre 2019 dans cette ville, après quatre ans de détention et de torture, en représailles de la mort d’un milicien du Bassidj. Après son arrestation en novembre 2019, il avait été maintenu à l’isolement pendant sept mois sous la torture pour obtenir des aveux forcés.
Entre le 23 et le 30 novembre, c’est le cinquième prisonnier politique à être exécuté sous le couvert de la guerre à Gaza.
Milad Zohrehvand, arrêtés lors du soulèvement de 2022 à Malayer, Ali Saber, un partisan de longue date des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), Ayoub Karimi, un compatriote kurde sunnite, Hani Alboushabazi, un compatriote arabe, et Kamran Rezai sont des héros dont les exécutions ont été révélées en une semaine.
Outre les prisonniers politiques, le 29 novembre, les bourreaux ont exécuté huit autres condamnés, dont trois nouvellement identifiés : Baqer Mohammadi, Kiyomars Rezai et Ahad Eslami. Ainsi, le nombre de prisonniers exécutés en neuf jours, atteint au moins 37 personnes.
La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité d’une action immédiate du Conseil de sécurité des Nations Unies pour arrêter la machine à tuer du régime des mollahs et sauver la vie des condamnés à mort, en particulier des prisonniers politiques. Elle demande la visite d’une mission d’enquête internationale dans les prisons iraniennes afin qu’elle y rencontre les prisonniers.
Source: CNRI /Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er décembre 2023 : https://fr.ncr-iran.org/communiques-cnri/droits-humains/execution-du-prisonnier-politique-kamran-rezai-lun-des-fers-de-lance-du-soulevement-de-novembre-2019-a-chiraz/
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