Cette vague d’exécutions est largement perçue comme une réponse sévère aux protestations et aux soulèvements croissants de la population iranienne. Elle sert à instiller la peur et à réprimer la dissidence, créant ainsi une atmosphère sinistre pour ceux qui prônent le changement.
Rien qu’au cours des 30 derniers jours, la machine à exécuter a coûté la vie à au moins 102 personnes. Le mois d’Aban (novembre) précédent a enregistré un chiffre tout aussi choquant de 106 exécutions, ce qui met en évidence une tendance alarmante et persistante.
Il est essentiel de noter que les chiffres officiels sous-estiment probablement le nombre réel d’exécutions, ce qui témoigne d’une situation très préoccupante. Parmi les personnes exécutées figurent 21 citoyens baloutches, deux personnes qui étaient mineures au moment des faits et un sportif très décoré, classé troisième en Asie pour la course dans le désert.
Parmi les exemples récents, citons les pendaisons de Karamollah Lorestani et Hossein Papi à la prison centrale de Khorramabad le 23 décembre, de Mohammad Saleh Emami à la prison de Tayabad le 21 décembre, et de Mojtaba Ayyami à la prison centrale de Qom.
Dans ce contexte troublant, la condamnation à mort de Reza Rasa’i, un manifestant du soulèvement de 2022 en Iran, a été officiellement confirmée par la 17e branche de la Cour suprême. Reconnu coupable du meurtre de Nader Bayrami, le chef des services de renseignement des pasdarans à Sahneh, dans la province de Kermanchah, le cas de Rasa’i a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire