Maryam Radjavi : La complaisance a encouragé le fascisme religieux, qui ne fonctionne qu’avec des exécutions dans le pays et le terrorisme et l’incitation à la guerre à l’étranger, à intensifier ses crimes contre les Iraniens et à mettre en danger la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde.
Le régime en Iran poursuit la vague d’exécutions collectives dans la crainte d’un soulèvement populaire. En cinq jours, du 27 au 31 décembre, au moins 30 prisonniers ont été pendus par les bourreaux de Khamenei.
Ce 31 janvier, dernier jour de l’année, au moins 7 prisonniers, Shir Ahmad Sanjrani et 5 autres détenus ont été pendus à la prison centrale de Birjand et Nour Ahmad Qalandarzahi à la prison centrale de Chiraz. Le samedi 30 décembre, Abdul Shavali a été exécuté à la prison de Ghazelhessar.
Vendredi 29 décembre, l’agence officielle Mizan a annoncé l’exécution de 4 condamnés à Oroumieh, nommés Vafa Hanare, Aram Omari, Rahman Parhazou et Nassim Namazi, une femme, accusés d’espionnage pour le compte d’Israël. Selon l’agence Mizan, cette affaire compte 10 accusés. Les autres prévenus ont été condamnés chacun à 10 ans de détention. Ces exécutions précipitées accompagnées d’aveux forcés ont eu lieu pour venger la mort du général des pasdarans Razi Moussavi en Syrie. Le même jour, Asgar Abdollah Parikhani a été exécuté dans à prison de Meshkin Shahr.
Jeudi 28 décembre, outre un prisonnier pendu en public à Najafabad, Karim Aminikhah a été pendu à Bandar Abbas, Hassan Rahbar à Gorgan, Reza Ayouzi à Kachan et un prisonnier à Yazd. Le mercredi 27 décembre, 12 prisonniers ont été exécutés à Birjand et Hamadan ainsi qu’à la prison de Qezelhessar.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié la vague d’exécutions collectives et précipitées et les 30 pendaisons des cinq derniers jours de record de brutalité et de crime. Elle a déclaré que le silence, l’inaction et la complaisance avec le fascisme religieux qui ne s’appuie que sur la torture, les tueries et les exécutions contre les Iraniens, ainsi que la terreur et l’incitation à la guerre à l’étranger, ont encouragé ce régime à poursuivre et intensifier ses crimes dans le pays et à mettre en danger la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 31 décembre 2023
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire