Le régime clérical poursuit sa vague d’exécutions. Au moins quatre femmes ont été exécutées en Iran en l’espace de trois jours.
8 prisonniers, dont 3 femmes, ont été exécutés à la prison de Birjand, dans la province du Khorassan du Sud (Est de l’Iran), à l’aube du mercredi 27 décembre 2023.
4 autres prisonniers, dont une femme, ont été pendus à la prison centrale d’Ourmia, dans la province d’Azerbaïdjan occidental (nord-ouest), le vendredi 29 décembre 2023 au matin.
25 femmes exécutées en 2023, jusqu’à présent
Ces exécutions portent à 25 le nombre de femmes exécutées en Iran en 2023.
Le régime clérical a exécuté plus de 200 prisonniers au cours des deux derniers mois.
Depuis janvier 2023, il a exécuté quelque 850 prisonniers, dont 15 prisonniers politiques, soit une augmentation de 43 % par rapport à l’année dernière.
Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme forme de punition. Dans de nombreux cas, les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes sont les cibles de la peine de mort de manière discriminatoire.
La tendance à la hausse des exécutions, en particulier des exécutions publiques, est utilisée par le régime des mollahs comme un outil pour instiller la peur et prévenir tout soulèvement potentiel.
Record d’exécutions de femmes
Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions de femmes.
Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.
La commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.
En moyenne, 15 femmes étaient exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.
Cependant, cette année, 25 femmes ont été exécutées sous le gouvernement Raïssi, soit 10 de plus que la moyenne précédente.
La commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.
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