Présidant la section 36 de la cour d’appel de Téhéran, le juge Abasasli a prononcé la répartition suivante des peines révisées : Khozuei et Yazdani purgeront six ans chacun, Shakoor et Abhar cinq ans chacun, Ebrahimi quatre ans et cinq mois, et Sefidi trois ans et cinq mois.
Une source proche des familles des citoyens bahaïs, s’adressant à HRANA, a révélé que « le gouvernement confisquera les biens saisis à ces citoyens lors de leur arrestation ».
Les charges retenues contre les citoyens bahaïs sont les suivantes :
- Saeedeh Khozuei : Cinq ans pour « appartenance à des groupes anti-régime » et un an pour « propagande contre le régime ».
- Arsalan Yazdani : Cinq ans pour « appartenance à des groupes anti-régime » et un an pour « propagande contre le régime ».
- Iraj Shakoor : Cinq ans pour « appartenance à des groupes anti-régime ».
- Pedram Abhar : Cinq ans pour « appartenance à des groupes anti-régime ».
- Samira Ebrahimi : trois ans et cinq mois pour « appartenance à des groupes anti-régime » et un an pour « propagande contre le régime ».
- Saba Sefidi : trois ans et cinq mois pour « appartenance à des groupes anti-régime ».
Le tribunal révolutionnaire de Téhéran avait initialement condamnés les citoyens bahaïs à une peine combinée de 32 ans et 10 mois.
Le rapport annuel de HRANA a mis en évidence une tendance inquiétante : en 2022, 64,63 % des violations des droits de l’homme signalées à l’encontre des minorités religieuses visaient les citoyens bahaïs.
La foi bahaïe n’est pas reconnue comme une religion légitime par les autorités iraniennes, ce qui entraîne des violations systématiques et de longue date des droits des citoyens bahaïs dans le pays. Ils se voient notamment refuser le droit fondamental de pratiquer leur religion, ce qui constitue une violation flagrante de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le pacte des Nations unies stipule que toute personne a droit à la liberté de religion, à la liberté de conversion religieuse, ainsi qu’à la liberté d’expression, individuellement ou collectivement, ouvertement ou secrètement.
Source : HRANA/ CSDHI : https://csdhi.org/actualites/repression/42890-six-citoyens-bahais-voient-leur-peine-reduite-a-29-ans-et-10-mois-en-appel/
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