Sept exécutions mercredi
Dans un acte odieux, le régime répressif en Iran a pendu en public un prisonnier ce jeudi 28 décembre à Najafabad accusé d’avoir tué un agent des forces répressives il y a près de 19 ans. Selon les médias officiels, le condamné et deux autres personnes accusées d’avoir tué cet agent dans un affrontement en 2004, avait été arrêtés en 2015. Après huit années de détention, il a été exécuté en public à Najafabad aujourd’hui.
En outre, le mercredi 27 décembre, sept prisonniers ont été envoyés à la potence. Trois d’entre eux ont été identifiés comme étant Esmaïl Ghader-Magham (Barahoui), Ahmad Gorgij, et un autre parmi les compatriotes baloutches. Au même moment, Mohammad Hessari a été exécuté à la prison de Birjand, ainsi qu’Akbar Qareghozlou, Ehsan Hamidi et Ali Akbar à la prison de Qezelhessar.
Le mardi 26 décembre, le condamné Mohammad Reza Mehraban a été pendu à la prison centrale de Sanandaj, et le 23 décembre, quatre prisonniers ont été exécutés à la prison centrale d’Ispahan. Les noms de deux d’entre eux avaient été annoncés dans un communiqué précédent, et les deux autres prisonniers s’appellent Shir Ali Saïd et Saman Mogoï.
La montée des exécutions, notamment publiques, sert au régime des mollahs de moyen d’instiller la peur pour prévenir tout soulèvement potentiel. Garder le silence face à ces crimes inhumains va à l’encontre des principes bien établis des droits humains. La Résistance iranienne appelle les Nations unies, l’Union européenne et les organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort. Le guide suprême des mollahs Ali Khamenei, son président Ebrahim Raïssi et les autres dirigeants de ce régime doivent être tenus pour responsables de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Source: CNRI / Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
28 décembre 2023
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