La journaliste Sara Massoumi a été condamnée à 6 mois d’emprisonnement par la 26e instance du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Elle s’est également vu interdire toute activité journalistique pendant 2 ans. Mme Massoumi doit également payer une amende de 15 millions de Toumans en espèces.
Le journal semi-officiel Sharq a cité Ali Mojtahedzadeh, l’avocat de Sara Massoumi, qui a déclaré : “L’audience convoquée à la 26e instance du tribunal révolutionnaire a examiné l’accusation de “publication d’un contexte contraire à la vérité”. “
L’accusation fait référence à un tweet sur Armita Geravand, l’adolescente décédée après avoir été attaquée dans une rame de métro par une patrouille de hijab.
“Le tweet ne contenait cependant aucune information et ne pouvait donc pas être contraire à la vérité. Le verdict du juge fait également référence au rapport des forces de l’ordre, mais nous n’avons vu aucun rapport”, a déclaré M. Mojtahedzadeh.
L’avocat de Sara Massoumi a fait remarquer que “si un journaliste doit subir une telle peine d’emprisonnement pour un simple tweet, on ne peut pas parler de liberté d’expression dans ce pays”. (Le quotidien d’État Sharq, 20 décembre 2023)
Source: CNRI Femmes : https://women.ncr-iran.org/fr/2023/12/22/sara-massoumi/
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