Les charges retenues contre la prisonnière politique, Mme Yavari, comprenaient la « destruction de biens publics », pour laquelle elle a été condamnée à une peine de sept ans, l' »appartenance aux Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) », qui justifie une peine de cinq ans, et la « propagande contre l’État », qui ajoute une année supplémentaire à sa peine. Il est à noter qu’elle a été exonérée des accusations de Moharebeh (guerre contre Dieu) et de communication avec des gouvernements hostiles, qui auraient pu entraîner des peines encore plus lourdes.
la prisonnière politrique, Massoumeh Yavari, née en 1978, est une femme au foyer et mère de deux enfants, résidant à Golpayegan, dans la province d’Ispahan. Son arrestation le 4 septembre 2023 par des agents du ministère du renseignement a marqué un épisode violent, avec une agression contre son mari et un mandat de perquisition qui a permis de pénétrer dans leur maison. Les agents ont confisqué des effets personnels lors d’une descente qui illustre l’approche intrusive du régime à l’égard des dissidents.
La gravité de sa situation est aggravée par l’état de santé de la prisonnière politique, Mme Yavari. Elle souffre de diverses affections, notamment de maladies cardiaques, d’artères obstruées et d’une hypothyroïdie sévère, et a récemment subi une opération des disques lombaires. Les rapports indiquent que son état de santé se détériore considérablement en prison.
Pour ajouter aux malheurs de la famille, le fils de la prisonnière politique, Mohammad Mehdi Vossoughian, a été arrêté le 20 septembre 2023, dans une tentative apparente de contraindre Mme Yavari à accepter les charges retenues contre elle et à faire des aveux forcés. Mohammad Mehdi, 21 ans, a subi des tortures brutales et a souffert d’une grave infection intestinale pendant sa détention, avant d’être libéré sous caution après deux mois dans un état de santé désastreux.
Ces événements surviennent dans un contexte de répression croissante de la part du régime iranien. Dans un climat de crainte d’éventuels soulèvements, le gouvernement intensifie sa répression à l’encontre des dissidents et des militants, en particulier ceux affiliés à l’OMPI/MEK. L’exécution récente d’Ali Saber Motlagh, un partisan de l’OMPI âgé de 62 ans, dans la prison de Lakan à Rasht, et la réarrestation de plusieurs prisonniers de l’OMPI qui avaient fini de purger leur peine, soulignent les tentatives désespérées du régime pour étouffer la dissidence et maintenir son emprise sur le pouvoir.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI : https://csdhi.org/actualites/prisoniers-politiques/42905-la-prisonniere-politique-iranienne-massoumeh-yavari-condamnee-dans-le-cadre-de-la-repression-actuelle/
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