vendredi 18 avril 2025

Amnesty International et la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran tirent la sonnette d’alarme face à l’imminence de l’exécution de cinq prisonniers politiques

 Amnesty International et la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, Mai Sato, ont exprimé leur vive inquiétude face aux informations selon lesquelles les autorités iraniennes veulent transférer cinq prisonniers politiques dans le couloir de la mort de la prison d’Evine vers Ghezel Hesar, un établissement connu pour ses exécutions.

Les prisonniers – Vahid Bani Amerian, Mohammad Taghavi Sangdehi, Babak Alipour, Pouya Ghobadi et Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar – ont été condamnés par un tribunal révolutionnaire à l’issue de ce qu’Amnesty a qualifié de « procès manifestement inéquitable, entaché d’allégations de torture visant à extorquer des aveux ».

Le 17 avril, Amnesty International a averti que les cinq hommes « pourraient être transférés à tout moment » sur décision judiciaire. L’organisation a exhorté les autorités iraniennes à « interrompre immédiatement tout projet d’exécution » et à « annuler leurs condamnations à mort ».

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