La raison de sa nouvelle arrestation est sa présence active dans les rues et le fait qu’il ait scandé des slogans de protestation tels que « Mort à Khamenei le criminel » et « Mort au principe du Velayat-e Faqih (direction suprême) ». Hamid Haj Jafar Kashani portait également une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Cette patrie ne sera pas libre tant que les mollahs ne seront pas enterrés ». Cette action de protestation s’est déroulée dans un contexte de renforcement des mesures de sécurité à Téhéran.
Hamid Haj Jafar Kashani, né en 1982 à Téhéran, est un ancien entraîneur et arbitre de futsal. Il a été arrêté pour la première fois en février 2019 pour « propagande contre le régime » et « appartenance à l’OMPI », et condamné à trois ans et demi de prison. Il a purgé sa peine dans les prisons de Rasht, d’Evin et du Grand Téhéran.
Après avoir purgé sa peine initiale, Hamid Haj Jafar Kashani a émigré en Turquie, mais a été expulsé vers l’Iran, où il a de nouveau été pris pour cible par l’appareil de sécurité et détenu à la prison d’Evin pendant un an. Au cours de cette période, il a été soumis à plusieurs reprises à des pressions et à des actes de torture visant à le contraindre à exprimer publiquement des « remords » pour ses convictions.
Étant donné qu’il a déjà subi de graves tortures et mauvais traitements, cette nouvelle arrestation suscite de vives inquiétudes quant à son bien-être physique et psychologique. Hamid Haj Jafar Kashani est actuellement détenu au secret dans un lieu tenu secret, sans avoir accès à sa famille ou à un avocat.
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