Kamran Rezaï-Far souffrait d’une maladie de l’estomac depuis novembre 2024, mais en raison du refus des autorités de le transférer dans un hôpital, son état s’est aggravé pour aboutir à un cancer malin. Une intervention chirurgicale tardive lui a retiré une partie de l’estomac et du pancréas. Sans soins postopératoires nécessaires et sans période de convalescence, il a été renvoyé en prison après l’opération. Par la suite, il a développé une embolie pulmonaire en détention, et souffre désormais d’un caillot de sang dans le poumon.
Selon les médecins spécialistes, Kamran doit suivre une chimiothérapie. Cependant, le ministère du renseignement, le bureau du procureur et le directeur de la prison d’Evine empêchent sa libération ou son transfert vers un hôpital.
Kamran Rezaï-Far, 60 ans, a été arrêté en septembre 2023 et condamné à cinq ans de prison par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Iman Afshari, pour affiliation à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
La Résistance iranienne appelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran et tous les organismes internationaux de défense des droits humains à prendre des mesures immédiates pour la libération des prisonniers politiques, en particulier des prisonniers malades. Torturer les prisonniers à mort en les privant de soins médicaux – une pratique bien documentée du régime clérical – est un exemple clair de crime contre l’humanité.
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