dimanche 8 septembre 2019

Iran : Condamnation de deux civils kurdes à Sanandaj


civils kurdes condamnés iranCSDHI - Iran Rahpeykar, un militant originaire de Mariwan, en Iran, arrêté par les forces de sécurité à Sanandaj le 14 mai 2019, a été condamné à 3 ans de prison pour « atteinte à la sécurité nationale » en raison de sa collaboration avec l'un des partis de l'opposition kurde.

Vali Nasri, un civil de Sanandaj arrêté en mars et libéré sous caution au bout de 10 jours, a également été condamné à six ans de prison pour « propagande contre l'État » et pour des « activités portant atteinte à la sécurité nationale » par le biais de son appartenance à l'un des partis d'opposition kurdes.
Le Réseau kurde des droits humains (KHRN) a appris que ces derniers jours, Rahpeykar avait été jugée en l’absence de son avocat par la première branche du tribunal islamique révolutionnaire de Sanandaj, présidé par le juge Saeedi, et qu’elle a été condamnée à 4 ans de prison pour sa coopération avec le Parti de la vie libre du Kurdistan (PJAK).
Rahpeykar a été arrêtée par les forces de sécurité à Sanandaj le 14 mai 2019 et transférée en isolement dans le centre correctionnel de Sanandaj (qui sert également de prison pour femmes), après un mois d'interrogatoire menés dans le centre de détention du ministère du renseignement. Avant son arrestation, elle était sous surveillance médicale en raison de problèmes respiratoires, mais depuis son arrestation, l'accès aux services médicaux lui a été refusé.
Le Réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) a également été informé que le procès du civil kurde Vali Nasri, arrêté le 19 mars 2019 et libéré sous caution (fixée à 107 000 € environ) au bout de 10 jours, avait eu lieu au tribunal révolutionnaire islamique de Sanandaj, lundi, présidé par le juge Saeedi. Il a été condamné à quatre ans de prison pour coopération avec le Parti démocratique du Kurdistan et à un an de prison pour « propagande contre l'État ». Conformément à l'article 2 du Code pénal islamique, cinq années de cette peine sont exécutoires.
En raison de l'absence d'avocat, il n'y a aucune information exacte sur le procès et la possibilité d’interjeter appel.
Source : Le Réseau kurde des droits de l’homme

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