Vendredi soir, pour la 50e nuit du soulèvement national, à Téhéran, les habitants de la cité d’Ekbatan se sont rassemblés et ont allumé un feu en scandant « notre vie nous appartient, l’injustice et l’oppression ça suffit ». Une foule considérable s’est emparée de la rue à Javadiyeh dans le sud déshérité de la capitale avec les slogans « à bas le dictateur », « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] » et « liberté, liberté, liberté ». Les gens ont bloqué les voies d’accès aux forces répressives et les ont affrontées. La rue Karoun retentissait des cris « à bas Khamenei ».
A Ahwaz, des jeunes courageux ont organisé une manifestation nocturne à Kianpars au rythme de « à bas le dictateur ». A Bandar-Abbas et Sanandaj, les gens ont manifesté en scandant le même slogan. Des filles et des garçons courageux de la ville de Nimvar, dans la province Markazi, ont organisé une manifestation nocturne avec le slogan « le pervers c’est toi, la femme libre c’est moi ». Bouchehr a été témoin d’une manifestation de rue et les jeunes insurgés ont manifesté à Pedel aux alentours de Bandar-Langueh en allumant des feux et en scandant « à bas Khamenei » et « ce dingue de guide est une honte ».
Vendredi 4 novembre, malgré les mesures répressives du régime, les cérémonies du 40e jour de deuil des martyrs du soulèvement Shirine Alizadeh à Ispahan, Kanan Aghaei à Karadj, Mohammad Hassan Turkman à Shahine-Shahr d’Ispahan, et Abdol Salam Qadir Galvan à Oshnaviyeh se sont tenues en présence d’une foule importante avec des slogans contre Khamenei.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 novembre 2022
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