Le samedi 5 novembre, 51e jour du soulèvement, a connu des manifestations et sit-in d’étudiants et de lycéens ainsi que des grèves du bazar. Dans la capitale, cela s’est passé dans les universités de Téhéran, des sciences et technologies, Amir Kabir, Azad Téhéran Nord, des écoles d’ingénieur des matériaux, de mécanique et d’architecture de l’université Sharif, la faculté de chimie de l’université Azad branche de l’unité des sciences de la recherche, la faculté des sciences sociales, la faculté de génie civil de l’université de Téhéran, Pardis Nord et l’université Allameh.
Dans d’autres villes, des sit-in et des manifestations ont aussi eu lieu à la faculté d’art et d’architecture de l’université de Guilan, l’université de Kharazmi de Karadj, l’université Azad de Machad, l’université de Yazd, la faculté de médecine de Kermanchah, l’université des arts d’Ispahan et l’université de Sanandaj. Les étudiants scandaient « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei]», « à bas Khamenei, maudit soit Khomeiny », « tant que les mollahs ne seront pas enterrés, ce pays ne sera pas un pays », « les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation », « libérez les étudiants emprisonnés », « liberté, liberté, liberté », « suspendez les étudiants, nous fermerons l’université », « ce dingue de guide suprême est une honte », « le pervers c’est toi, la femme libre c’est moi », « novembre le mois qui brille, le régime finit en vrille », « nous n’avons pas donné de morts pour des compromis et nous courber devant un assassin de guide », « les tirs de mitrailleuses de chars ne sont plus efficaces », « on ne veut pas d’un système corrompu, on ne veut pas d’un régime meurtrier ».
Aujourd’hui, la sécurité universitaire et les agents en civil ont attaqué les étudiants d’Amir Kabir. À l’université d’Allameh, les étudiants ont été menacés de pressions sécuritaires et d’exclusions académiques. Hossein Izadiar, chef de la sécurité à l’université de Téhéran, a menacé les étudiants que s’ils ne cessaient pas leur manifestation, il ouvrirait les portes aux forces militaires qui emmèneront les étudiants et prendront leurs cartes. Le président de l’université Azad de Sanandaj a dit aux étudiants qu’une unité spéciale motorisée avait pris position près de l’université et que s’il ne mettez pas fin à leur rassemblement, il les ferait venir à l’intérieur.
Aujourd’hui à Sanandaj, le troisième jour de deuil de Momen Zand Karimi, un champion de taekwondo de 18 ans, s’est déroulé au rythme de « à bas Khamenei », « à bas la milice du Bassidj », « nous mourrons mais reprendrons l’Iran ». Les jeunes de Sanandaj ont manifesté et allumé un feu dans le quartier Ghafour. Les lycéens de Hassanabad, à Sanandaj, après la fermeture de l’établissement, ont manifesté en criant « à bas le dictateur » et ont brisé les vitres de la base de la milice du Bassidj. A Machad, les élèves ont protesté avec le slogan « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] ». Les commerçants se sont mis en grève à Hessarak de Karadj. Le bazar de Tajrish et celui de Saqqez se sont mis en grève.
Le mollah Ali Mostafavi, chef du judiciaire du Sistan-Balouchistan, a déclaré que 620 personnes avaient été arrêtées lors des émeutes dans la province, dont 252 mises en examen. (Quotidien Entekhab, 2 novembre) Hossein Rajabi, le procureur général et révolutionnaire de la province de Qazvine, a déclaré : « Dans les jours qui viennent, 26 meneurs et 81 émeutiers feront l’objet d’une enquête publique. Des adolescents de 15 à 18 ans font partie de ce groupe. 90% des personnes arrêtées ont le baccalauréat. » (Agence Mehr, 5 novembre)
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 novembre 2022
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