Alors que le soulèvement iranien est entré dans sa huitième semaine, les forces de sécurité du régime, mais aussi leurs agents et agents secrets sont de plus en plus brutaux envers les manifestants.
Selon des informations diffusées par les médias sociaux, la directrice d’un lycée technique professionnelle pour filles Ermineh Mosallanejad, à Chahre Rey, a appelé les élèves de toutes les classes pour leur demander de s’engager par écrit à ne pas manifester. Lorsque les élèves ont refusé de signer l’engagement, elle les a menacées, battues et a jeté une des filles dans les escaliers, ce qui lui a fait perdre connaissance.
La directrice de l’école, Imenpour, est mariée à un membre des Gardiens de la révolution (IRGC). Elle a appelé le service de sécurité, qui a envoyé deux ambulances pour emmener les élèves.
Selon des témoins oculaires et des vidéos publiées sur les médias sociaux, lesdites ambulances n’avaient pas de plaques d’immatriculation. Le régime clérical utilise les ambulances pour transporter les détenus vers les prisons.
Le 54e jour, les manifestations en Iran se sont poursuivies avec des dizaines de lycées et d’universités qui ont organisé des rassemblements et scandé des slogans contre le régime, avec des jeunes femmes et des filles en tête.
Des lycéens ont scandé des slogans anti-régime et déchiré des photos du dirigeant suprême du régime à Sanandaj, Ahvaz, Karaj et dans d’autres villes.
Des étudiants ont organisé des rassemblements à l’université de Najafabad à Ispahan, à l’université Erchad-Damavand dans la province de Téhéran, à l’université des sciences et de la culture de Téhéran, à l’université de Chiraz, entre autres.
Les étudiants de l’université Allameh de Téhéran se sont rassemblés et ont scandé : “Nous tenons bon, étudiants et travailleurs !” et “Une Allameh unie ne se rendra jamais, même si elle doit passer par une mer de sang.”
Pendant ce temps, les habitants de Marivan se sont rassemblés sur la tombe de Nasrin Qaderi et ont rendu hommage à leurs filles bien-aimées en scandant “Mort à Khamenei” et “liberté, liberté, liberté !”.
Des jeunes courageux ont poursuivi leurs affrontements avec les forces de sécurité du régime à Marivan, dans l’ouest de l’Iran, et à Siahkal, dans le nord de l’Iran.
Le soulèvement iranien se poursuit malgré les 550 manifestants tués et les plus de 30 000 détenus.
Source: CNRI Femmes
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