Les étudiants de l’université Al-Zahra, de l’université Amir Kabir, de la branche sud et ouest de l’université technique de Téhéran, de l’université de technologie Sharif, de l’université Melli, de l’université Khajeh Nasir, de l’université Allameh, de la branche Sohank de l’université de Téhéran et d’autres universités ont manifesté à Téhéran en scandant : « Nous jurons sur le sang de nos camarades que nous continuerons jusqu’au bout« , « Nous nous battrons, nous mourrons, mais nous reprendrons l’Iran ».
Les étudiants de l’université de Melli, issus de diverses facultés, ont participé au sit-in, de même que certains professeurs. Les étudiants de l’université Al-Zahra ont organisé un sit-in pour protester contre l’arrestation d’un de leurs camarades de classe.
« Aujourd’hui, plus courageux que jamais, forts du savoir et de la vérité, nous sommes venus combattre votre ignorance et vos mensonges, pour dire que nous ne vendrons pas le sang de nos frères et sœurs à vos menaces et coercitions constantes », ont déclaré les étudiants de l’université de Soureh dans une déclaration contre la répression généralisée des étudiants. « Nous condamnons toutes les formes de répression et de violence contre les étudiants, et nous élevons plus fort que jamais notre voix pour la liberté. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré que « le soulèvement des étudiants courageux dans les universités à travers l’Iran a démontré que les enfants d’Iran ne sont pas intimidés par les atrocités des pasdarans et sont prêts à payer le prix de la liberté autant que nécessaire. » Elle a poursuivi en disant que « l’unité et la stabilité assurent le progrès vers la liberté. »
Le dimanche 30 octobre, 45e nuit du soulèvement, des jeunes rebelles de Sanandaj ont mis le feu à un centre d’observation des pasdarans dans la ville d’Asuleh et à une base du Bassidj à Baw Hariz. Ils ont fermé la route dans la ville de Saadi. Puis, ils ont affronté des agents du régime à Baharan Villashahr, Sanandaj.
À Mashhad, des jeunes ont jeté des produits incendiaires sur le séminaire numéro 15 dans le district de Hamza. Des personnes ont protesté contre l’arrestation de jeunes filles à Qahdarijan, Ispahan, et ont tenu un rassemblement de protestation dans la nuit. Ils portaient une grande pancarte avertissant les forces répressives que le peuple ne resterait pas silencieux face à l’emprisonnement de jeunes filles et de femmes.
Les jeunes de Bukan se sont rassemblés dans la rue, allumant des feux et scandant « mort au dictateur ». Des jeunes ont lancé des cocktails Molotov sur le poste de police 11 à Torbat Heydarieh. À Bandar Abbas, des jeunes rebelles ont bloqué la route en allumant un feu.
Dimanche soir, des agents des services du renseignement de Sanandaj avaient l’intention d’arrêter des étudiantes dans le dortoir de Fereshtagan, mais des professeurs ont défendu les étudiantes et ont empêché leur arrestation.
La vie des personnes blessées lors de l’attaque contre des fidèles à Zahedan, le vendredi 29 octobre, est en danger. Les médecins ne sont pas autorisés à les soigner, et de nombreux blessés ne peuvent pas recevoir de soins à leur domicile en raison du risque d’arrestation.
Le 30 octobre, l’agence de presse d’État Jahan News a rapporté que Mohsen Rezaei, un policier, avait été tué et trois autres personnes avaient été blessées lors d’un affrontement avec des civils à Iranshahr. Hamzeh Alinejad, de la force Basij de la province de Gilan, a également été tué lors d’un affrontement avec des jeunes.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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