mercredi 3 août 2016

Maryam Radjavi: exécution de masse des prisonniers sunnites est un crime contre l'humanité et ses auteurs doivent être traduits en justice

Shahram Ahmadi est parmi les prisonniers sunnites exécutés.
La présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi a qualifié de "un crime effroyable contre l'humanité", l’exécution d'un grand nombre de prisonniers sunnites dans la prison de Gohardacht. Elle a présenté ses sincères condoléances aux familles des victimes, à la communauté sunnite et tout le peuple iranien. Elle a appelé les jeunes iraniens à protester contre ces crimes barbares et se solidariser avec les familles des victimes.
Mme Radjavi a également exhorté le clergé chiite et sunnite dans le monde, à ne pas garder le silence vis-à-vis de cette atrocité et dénoncer Ali Khamenei, cet ennemi terrible du peuple iranien et des peuples de la région, pour ses crimes inhumains et anti-islamiques.

Maryam Radjavi a ajouté: le régime anti-humain des mollahs a procédé à l'exécution de masse de nos frères sunnites à l'anniversaire du massacre en 1988 de 30.000 prisonniers politiques en Iran. Le régime essait en vain de semer la terreur pour contenir les protestations et les manifestations populaires.
La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fait remarquer: la réaction de la communauté internationale est un test et un défi qu’elle doit lever face aux crimes les plus ignobles depuis la Seconde guerre mondiale, et des crimes contre l’humanité commis par le régime des mollahs depuis 37 ans ?
Elle a ajouté : Le temps est venu pour le Conseil des droits de l'homme et le Conseil de sécurité de l'ONU mettent fin à leur silence et portent le dossier des crimes du régime iranien devant le Tribunal pénal international. Ali Khamenei et les autres dirigeants du régime, ainsi que les auteurs directs de ces crimes doivent être traduits en justice, a souligné Maryam Radjavi.
Un grand nombre de prisonniers sunnites ont été pendus ce matin, mardi 2 août 2016, à la prison de Gohardacht, à Karadj (l’Ouest de Téhéran). Selon les familles des victimes, au moins 20 personnes ont été exécutées aujourd’hui. Les autorités pénitentiaires ont déclaré l'état d'urgence, déconnectés toutes les cabines téléphoniques et ont empêché les détenus de se référer au dispensaire de la prison.
Le pouvoir judiciaire du régime avait déclaré aux familles des prisonniers qu'ils avaient le temps jusqu'à 15 heures mardi après-midi pour aller en prison pour une dernière visite avec leurs enfants. Cependant, avant leur arrivée, le ministère du Renseignement a contacté les familles et leur a annoncé qu'ils devraient aller au coroner de Kahrizak pour recevoir les corps de leurs fils.
Shahram Ahmadi est parmi les prisonniers sunnites exécutés. Il a été blessé en Avril 2009 au moment de son arrestation par des agents de renseignement et a perdu un rein et une partie de son intestin. Il a été gravement torturé pendant 43 mois à l'isolement dans le centre de détention du Département du renseignement à Sanandaj, à la suite duquel il a contracté diverses maladies et a perdu son audition dans une large mesure. En Octobre 2012, le pouvoir judiciaire des mollahs l’a condamné à mort sous l'accusation alléguée de Moharebeh (ou guerre contre Dieu). Son frère cadet, Bahram Ahmadi qui était âgé de moins de 18 ans au moment de son arrestation, a été exécuté dans la prison de Hessar Ghezel en Janvier 2012, avec cinq autres prisonniers politiques sunnites.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 août 2016

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