Zeinab Sekaanvand Lokran, une jeune Kurde iranienne de 22 ans, risque d'être exécutée sous peu après un procès inéquitable en Iran.
Amnesty International lance un appel pour la sauver. Elle est accusée d'avoir tué son mari. Or elle n'avait que 17 ans à l'époque du délit. Elle pourrait être exécutée le 13 octobre. Elle est incarcérée à la prison centrale d'Oroumieh où sont pendus des dizaines de détenus.
Amnesty explique qu'elle a été arrêtée en février 2012 dans un commissariat où elle a "avoué" le meurtre de son mari auquel elle a été mariée à l'âge de 15ans.
Elle a été détenue dans ce commissariat pendant 20 jours où elle a été rouée de coups sur tout le corps par des policiers. Elle a "avoué" avoir poignardé son mari après qu'il lui ai fait subir des violences physiques et morales pendant des mois et refusé sa demande de divorce.
Le tribunal qui l'a jugée s'est appuyé sur ces déclarations, alors qu'elle n'avait pas encore 18 ans. La cour a poussé la cruauté jusqu'à demandé une expertise médicale pour prouver sa "maturité mentale" à l'époque du crime.
En 2015 Zeinab a épousé un détenu de la même prison. Elle est tombée enceinte. Aussitôt les autorités l'ont informée que son exécution allait être repoussée après la naissancedu bébé. Le 30 septembre elle a accouché d'un bébé mort-né. Les médecins disent que le bébé est mort avant sa naissance en raison d'un choc profond infligé par la nouvelle de l'exécution de son amie et camarade de cellule le 28 sepptembre. Elle est rentrée de l'hôpital le lendemain de l'accouchement. Elle n'a pas eu l'autorisation de voir un médecin depuis.
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