La Commission des femmes du Conseil National de la Résistance iranienne condamne vivement l’octroi de l’organisation du Championnat du monde féminin d’échecs à l’Iran sous la dictature religieuse des mollahs. Elle exhorte la Fédération internationale des échecs (FIDE) à annuler sa décision.
Les intégristes misogynes au pouvoir en Iran ne doivent pas être autorisés à bénéficier d’opportunités pour se légitimer.
Un régime qui use d’apartheid sexuel pour réprimer la société et détient un bilan honteux et sanglant dans la répression des femmes. On doit plutôt demander au régime de s’engager à respecter les droits les plus élémentaires du peuple iranien, et particulièrement ceux des femmes, comme un premier pas et une condition pour toute relation avec les autres pays. Un régime qui ne permet même pas l’accès des femmes et des filles aux stades de sports.
La répression des femmes en Iran a pris de l’ampleur sous le mandat du soi-disant « modéré » Rohani et le nombre de femmes exécutées s’élève à 71. Dans une récente mesure, le gouvernement de Rohani a instruit les universités à renforcer le contrôle de la taille des talons des filles, des ongles et de la couleur des vêtements. Les étudiantes doivent s’engager à respecter ces règlements liberticides avant leur inscription.
L’octroi du Championnat du monde féminin d’échecs au régime théocratique revient à approuver et accepter la répression des Iraniennes. Comble de l’insolence, les dirigeants fondamentalistes veulent contraindre, outre les Iraniennes, les joueuses d’autres pays à porter l’hijab.
La Commission des femmes du Conseil National de la Résistance iranienne appelle toutes joueuses d’échecs, de concert avec d’autres grandes championnes qui ont boycotté les jeux à Téhéran en protestation au port obligatoire du voile et la répression des Iraniennes, à protester contre la décision de la FIDE.
Commission des femmes du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 3 octobre 2016
Le 3 octobre 2016
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