lundi 6 novembre 2017

L'Iran, en proie à la pauvreté

 Un bref examen de la destruction des êtres humains et de l'environnement au cours de 4 décennies de règne du régime clérical en Iran.
Trente-huit ans après que les mollahs en Iran se soient emparés du pouvoir, les prévisions économiques pour les Iraniens ordinaires semblent dramatiques.

La classe moyenne en Iran a presque intégralement été réduite à néant. À l'exception de quelques quartiers riches qui hébergent des personnes extrêmement riches, la grande majorité des 80 millions d'habitants du pays vivent bien en deçà du seuil de pauvreté. Les soutiens de famille pour de nombreux ménages sont obligés d'occuper des emplois secondaires et tertiaires pour joindre les deux bouts. Presque partout en Iran, les gens sont prêts à vendre un rein pour l'équivalent de 1700 euros environ. Ceux qui ont vraiment un travail, comme les mineurs et les ouvriers d'usine, sont souvent forcés de travailler pendant des mois sans salaire.
 Le triste état de pauvreté contraste avec l'immense richesse nationale iranienne qui est déversée par les autorités en Syrie pour soutenir le dictateur Bachar al-Assad et dans d'autres points chauds du Moyen-Orient tels que l'Irak et le Yémen dans le cadre d’une offensive du régime afin d’imposer son hégémonie dans la région. Une autre cause de la colère publique est l'énorme pourcentage de la richesse du pays que s’empoche l'élite super-riche - les mollahs, les Pasdarans et leurs associés et leurs proches. « Le gouvernement des 4 % de l’élite » - c'était une accusation majeure portée contre l'administration de Hassan Rohani au cours de la mascarade électorale de l’élection présidentielle.
 La pauvreté extrême que la plupart des Iraniens sont obligés de supporter, à côté des informations sur l’aide étatique iranienne à Assad, au Hezbollah et aux rebelles houthis au Yémen, et la mauvaise gestion économique et la corruption des autorités ont amené la société à un point de rupture. Pas un jour ne se passe sans une protestation ou une émeute majeure de la part de ceux qui exigent leurs moyens de subsistance de base. Tandis que les autorités tentent de contrôler les bouleversements par un équilibre de répression et de promesses de mettre fin à l'austérité, le tissu économique de la société iranienne semble avoir été déchiré bien au-delà de tout redressement significatif. Cet état instable de la société iranienne agit maintenant comme une force sérieuse de dissuasion pour les investisseurs étrangers intéressés sur le marché iranien.
 Source : les droits de l'homme en Iran 

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