En Iran, le prisonnier politique Arash Sadeghi a été privé de soins médicaux spécialisés pendant un an en raison de l'intervention des pasdarans. Les rapports indiquent également qu'au cours des derniers mois, il a subi des pressions physiques et mentales dans la prison de Rajaie Shahr.
Les pasdarans ont empêché Sadeghi de se rendre à l'hôpital et ont déclaré qu'il n'était autorisé à se rendre à l'hôpital de Baghiollah, qui ne prodigue pas de traitement spécial pour le prisonnier politique.
En raison d'une grève de la faim prolongée, Sadeghi a besoin d’un régime sain, mais la qualité de la nourriture dans la prison de Rajaie Shahr est atroce et cela a aggravé ses problèmes digestifs.
La grève de la faim de sa femme, la prisonnière politique Golrokh Iraie enfermée dans la prison de Qarchak, a également aggravé la pression mentale déjà exercée sur lui en prison.
Golrokh a entamé une grève de la faim pour protester contre son transfert illégal dans la prison de Qarchak, demandant qu'elle soit renvoyée à la prison d'Evine. Plus de 50 jours après sa grève de la faim, les autorités refusent toujours de répondre à sa demande.
Arash Sadeghi, un militant politique qui a été expulsé de l'Université Allameh Tabatabaie, et son épouse Golrokh Iraee, ont été arrêtés le 6 septembre 2014 par les pasdarans de la base de Sarallah. Arash a été condamné à 15 ans de prison pour « rassemblement et conspiration contre le système, insulte au fondateur de la République islamique, propagande contre le gouvernement et formation de groupes illégaux » par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire, le 22 décembre 2017, tandis que Golrokh a été condamnée à six ans de prison pour « blasphème et propagande contre le gouvernement ». Quatre autres années pour une précédente affaire ont également été ajoutées à la condamnation d'Arash, ce qui monte sa condamnation à 19 ans de prison.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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