lundi 3 juin 2019

Les éclairages de Mohammad Mohaddessine sur la situation critique du régime iranien


Les éclairages de Mohammad Mohaddessine sur la situation critique du régime iranien
Le Guide Suprême Ali Khamenei et son président Hassan Rohani envoient leur ministre des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, et son adjoint, Abbas Araghchi, au Japon, au Pakistan, en Irak, au Koweït, au Qatar, à Oman et dans d'autres pays du monde. Ils arriveront avec la promesse de neutraliser les effets des sanctions et d’une politique ferme contre le régime. De plus, ils souhaitent une réduction des pressions économiques et politiques écrasantes qui paralysent le régime.

Le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mohammad Mohaddessine, a évoqué cette situation dans un entretien avec le site Web Elaph à Londres. Selon Mohaddessine, « après le resserrement des sanctions autour du cou de la théocratique au pouvoir en Iran et la fin de l'ère de la complaisance de l’Occident, le régime des mollahs en Iran a une fois de plus eu recours à la politique de tromperie ».
En ce qui concerne les conférences que les pays arabes ont tenues le 30 mai à La Mecque, le président de la commission des Affaires étrangères du CNRI a expliqué : « La conférence arabe qui s'est tenue jeudi dans la ville sainte de La Mecque a fait paniquer le régime des mollahs et l'a conduit à recourir à cette tromperie. Le régime a pour but d’empêcher les pays arabes d'adopter une politique ferme à son encontre. »
Il a souligné trois éléments qui ont conduit le régime au bord du désastre :
• Les sanctions ont commencé à avoir un effet critique. Le 25 mai, Rohani a déclaré : « Il est inédit dans l'histoire de l'Iran qu'un cargo iranien n'ait pu accoster dans aucun port pour décharger. Il est également sans précédent qu'au cours des 40 dernières années, le Département d'État américain continue de contacter un petit pays pour le conseiller contre un navire iranien. » Le président de la Commission des Affaires étrangères du CNRI a ajouté : « Il est également inédit au cours des 40 dernières années de la vie de la République islamique qu'un pétrolier iranien qui tente de livrer sa cargaison soit constamment suivi par des satellites. »
• Les forces militaires américaines dans la région contribuent à cette la situation critique pour le régime. Le régime est terrifié parce que ses politiques bellicistes au Moyen-Orient ne resteront pas sans riposte. « Au cours des trois dernières décennies, depuis la crise du Koweït en 1990, le régime des mollahs n'a payé aucun prix pour son ingérence dans les pays de la région et le principal gagnant des trois guerres de 1991, 2001 et 2003 au Moyen-Orient a été le régime des mollahs. Après l'invasion de l'Irak en 2003, les États-Unis ont ouvert les portes de l'Irak à Téhéran et les mollahs en Iran ont occupé l'Irak sans en payer le prix. C'est de là que le régime théocratique de l'Iran s'est rendu en Syrie et au-delà. Mais aujourd'hui, l'ère de l'éponge et du parasitisme est révolue et les craintes du régime s'intensifient », a-t-il ajouté.
• M. Mohaddesin a également déclaré que la présence active du groupe d'opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI) et du CNRI – à l'intérieur et à l'extérieur du pays – a été importante. En plus de l'influence et des activités croissantes des Unités de résistance de l'OMPI à travers le pays, le peuple iranien lui-même accueille et soutient ces activités. Ils ont compris que la perspective du renversement du régime est bien réelle.
La position ferme et radicale que la Conférence de La Mecque a adoptée contre les mollahs en Iran était la réponse aux manœuvres ridicules du régime. Le régime ne devrait pas être autorisé à gagner du temps pour lui-même à travers ces manœuvres.
Il a ajouté que suite à la désignation par le Département d'État américain, des Gardiens de la révolution (pasdaran) en tant qu'« organisation terroriste étrangère » (FTO), une série de mesures complémentaires sont désormais nécessaires :
- Soutien et reconnaissance du peuple iranien et du droit de sa Résistance à œuvrer pour concrétiser la liberté et la démocratie dans le pays.
- Le ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK) doit également figurer sur la liste des organisations terroristes étrangères.
- Le VEVAK et la force Qods affiliée aux pasdaran doivent être interdits dans aux États-Unis et dans les pays européens.
- Rupture des liens avec Téhéran
- Le Conseil de sécurité de l'ONU doit agir sur le dossier des violations des droits humains du régime et le cas du massacre de dizaines de milliers de prisonniers politiques en 1988. Les auteurs de ces crimes – dont certains occupent encore des postes clés dans l'élite dirigeante des mollahs – doivent être renvoyés devant la Cour pénale internationale.
- Une mission d'enquête internationale indépendante doit être lancée pour visiter les prisons iraniennes afin d'évaluer la situation horrible et épouvantable des prisonniers politiques.
L'expulsion de ce régime illégitime de l'ONU et l’éviction des mandataires inféodés à l'Iran de la Syrie, de l'Irak, du Yémen et de l'Afghanistan doit être une priorité absolue, a déclaré le président de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), M. Mohammad Mohaddessine.

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