CNRI Femmes – Le 27 janvier, la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste commémore le génocide qui a entraîné la mort de 6 millions de Juifs raflés dans toute l’Europe et exterminés dans des chambres à gaz des camps de concentration en Allemagne et en Pologne.
L’Holocauste, qui signifie la destruction massive par le feu, est connu comme l’un des crimes les plus atroces jamais commis dans l’histoire. Une partie de l’Holocauste a eu lieu dans le camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne dirigé par les Nazis.
Le plus grand crime contre l’humanité après la Seconde Guerre mondiale
Dans le plus grand crime du siècle qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, au moins 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés dans les prisons médiévales des mollahs en Iran. Dans le cadre de ce massacre, des femmes et des hommes ont été déclarés coupables par une » commission de la mort » avant d’être pendus – simplement pour s’être opposés à Khomeiny et à sa doctrine.
Le massacre a commencé peu après que Khomeiny ait émis une fatwa (décret religieux), qui a conduit à l’exécution de 30 000 prisonniers.
Ce chapitre est parmi les plus sombres et les plus atroce de l’histoire du peuple iranien et représente un crime d’Etat. Les commissions de la mort n’étaient qu’une couverture pour l’exécution extrajudiciaire de milliers de victimes, qui n’avaient aucun recours juridique. En fait, ces victimes avaient déjà été jugées et condamnées à de la prison. Ces prisonniers purgeaient leur peine et certains avaient même terminé leur temps de prison, ou avaient été à nouveau arrêté de manière arbitraire. Les commissions de la mort les ont condamnées à mort en l’espace de quelques minutes et assassinés sans aucune assistance juridique du régime de Khomeiny ou du ministère de la Justice. Le procès n’a servi qu’à permettre au régime de dissimuler son crime contre l’humanité.
Mostafa Pourmohammadi, membre de la Commission de la mort lors du massacre de 1988, était à l’époque le représentant du ministère des Renseignements à la prison d’Evine de Téhéran. Le 29 juillet 2019, il s’est vanté : « Nous sommes fiers d’avoir tué ces gens. »
Assassiner et violer des écolières et des enfants
Parmi les victimes du massacre de 1988, on comptait 477 enfants et adolescents, dont deux de 11 ans et trois de 12 ans.
Le viol de femmes et de filles n’était qu’un des nombreux crimes commis dans les prisons de Khomeiny en 1988.
Nasrin Shoja’i avait 13 ans lorsqu’elle a été arrêtée pour son soutien aux Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Elle a été violée avant d’être exécutée à l’âge de 19 ans.
Le 15 août 1988, un des membres de la commission de la mort a déclaré à l’ayatollah Hossein Ali Montazeri : « Nous étions prévenants pour les moins de 18 ans, alors que la plupart des prisonniers pendus étaient des lycéens. Cela signifie qu’ils avaient entre 15 et 17 ans au moment de leur arrestation ».
C’étaient tous des adolescents qui avaient des rêves et des ambitions. Mais ils ont été arrêtés, interrogés et pendus après sept années de torture. Parmi les victimes du massacre de 1988 figuraient des adolescentes tels que Laila Hajian, Soheila Hamidi, Roya Khosravi, Mehri Derakhshan-nia, Soheila Shams, Sudabeh Rezazadeh, Mahtab Firoozi, Farahnaz Moslehi et Parvin Bagheri.
La prisonnière politique Tayebeh Khosro Abadi, qui souffrait d’une paralysie congénitale et qui avait purgé sa peine, figurait parmi les victimes du massacre.
Aujourd’hui, 31 ans après le massacre, le monde ne connaît toujours pas l’ampleur de ce crime. Pendant ce temps, le régime iranien continue de tuer des civils à grande échelle.
Mme Maria Candida Almeida, ancienne vice-procureure générale et procureur général du Portugal, a répondu à l’appel de Mme Maryam Radjavi pour une enquête sur le massacre de 1988, ainsi que pour la poursuite de ses commanditaires et de ses auteurs :
« En tant qu’expert juridique et ayant travaillé aux plus hauts niveaux du système judiciaire de mon pays, je suis très choquée et en colère contre l’inaction et le silence de la communauté internationale face à l’exécution inhumaine de milliers d’hommes et de femmes, y compris des enfants ».
Mme Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence et otage en Colombie, a mentionné dans son discours qu’elle soutenait le mouvement d’appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988 :
« La seule façon est de demander au monde de nous donner ce qui nous a été enlevé, c’est-à-dire la justice. Nous devons demander à l’ONU de jouer son rôle. Il y a un Haut-Commissaire aux droits de l’homme au sein des Nations unies. C’est la première étape. Nous devons demander au Haut-Commissaire d’ouvrir une enquête indépendante pour enquêter… »
Les massacres continuent en Iran
En Iran aujourd’hui, les auteurs de crimes contre l’humanité se trouvent aux plus hauts niveaux du gouvernement et continuent à commettre des crimes.
Ibrahim Raissi, procureur général adjoint du régime à l’époque, et l’un des principaux membres de la Commission de la mort lors du massacre de 1988, est aujourd’hui le président de la Cour suprême à la tête du pouvoir judiciaire du régime.
Alireza Avaii, l’actuel ministre de la Justice du régime des mollahs, était également membre de la Commission de la mort dans les prisons de Dezful et Ahwaz lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988.
Mostafa Pourmohammadi, l’ancien ministre de la Justice qui est actuellement conseiller auprès du pouvoir judiciaire iranien, a été un membre clé de la commission de la mort lors du massacre de 1988.
Le fait que ces autorités soient restées aux plus hauts niveaux de la hiérarchie n’est que la poursuite de crimes contre l’humanité.
Lors des soulèvements de novembre 2019 en Iran, les mollahs ont assassiné plus de 1 500 personnes – dont 400 femmes – pour avoir protesté contre le prix élevé de l’essence. Mina Sheikhi a été abattue par les forces des gardiens de la révolution à son domicile alors qu’elle se tenait sur son balcon. Golnar Samsami rentrait du travail quand elle a été abattue par des snipers ; elle est morte quelques heures plus tard à l’hôpital. Azar Mirzapour, une infirmière et mère de quatre enfants, a été abattue alors qu’elle rentrait chez elle. Nikta Esfandani, une jeune fille de 14 ans, a été atteinte d’une balle dans le cou par les forces de sécurité sur l’avenue Sattar Khan à Téhéran. Le massacre des manifestants iraniens en novembre 2019 est l’un des crimes les plus effroyables du 21ème siècle.
La Résistance iranienne n’a cessé d’appeler les Nations unies et l’Union européenne à prendre des mesures immédiates. Le CNRI a appelé la communauté internationale à envoyer des missions d’enquête en Iran pour enquêter sur ce crime majeur contre l’humanité, à effectuer des visites de prisons et à faire pression sur le régime pour qu’il libère les prisonniers.
Et maintenant, le dernier crime parrainé par l’État est un tir de missiles des pasdarans contre un avion de ligne ukrainien qui a tué 176 civils innocents, dont 81 femmes et 15 enfants.
Cette dernière attaque est une preuve supplémentaire que tant que la dictature religieuse ne sera pas chassée du pouvoir, ses crimes continueront.
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