Les minorités religieuses sont gravement et inlassablement l'objet de la répression et de la violence du régime théocratique des mollahs.
Arrestations arbitraires, interdiction de faire des études supérieures, fermetures de commerces, intrediction d'excercer certains emplois officiels : les minorités religieuses en Iran sont éprouvées et confrontées à des modes de vie très préoccupants.
Un converti chrétien condamné à 3 ans de prison
Ismail Maqrebi Nejad, un converti chrétien de Chiraz, en Iran, a été condamné à trois ans de prison par le tribunal révolutionnaire de la ville.
M. Maqregi Nejad a 64 ans. Il a subi à plusieurs reprises des pressions à cause de ses convictions de la part des organes de sécurité du régime iranien. Il a été arrêté et transféré dans un lieu inconnu par les forces de sécurité le 25 janvier 2019.
Après cette arrestation, il a été emmené chez lui et les agents de sécurité ont fouillé l’intégralité de son domicile et ils ont confisqué ses effets personnels tels que son ordinateur portable, son téléphone portable, ses livres chrétiens et ses écrits.
Les agents de sécurité ont affirmé qu'ils possédaient un mandat pour la perquisition, mais ils l'ont refusé de le lui montrer quand il l'a demandé. (Les miitants des droits de l'homme en Iran - 23 janvier 2020)
Le cas de Mary Mohammadi
Fatemeh (Mary) Mohammadi, qui s'était récemment convertie au christianisme, a été arrêtée le dimanche 12 janvier 2020, autour de la place Azadi de Téhéran alors que se déroulaient des manifestations contre le crash de l’avion de la compagnie aérienne ukrainienne, à cause des tirs de missiles des forces armées iraniennes. Elle a été transférée dans un endroit inconnu. Malgré nos recherches et enquêtes, nous ignorons toujours où elle se trouve et comment elle va. (Activistes des droits de l'homme en Iran - 15 janvier 2020)
Les bahaïs, indéfectiblement dans le collimateur du régime théocratique
Les magasins de 28 citoyens bahaïs sont toujours fermés depuis huit années. Autrefois en 2012, la fonction publique de Hamedan a scellé 32 unités de l’association appartenant à des citoyens bahaïs. Certains ont dû vendre les unités et 21 unités sont encore fermées.
Il est à noter que, grâce aux nombreux suivis de ces citoyens, l'un des propriétaires qui n'a pas voulu être identifié, a pu obtenir le décret d'ouverture de sa boutique auprès du tribunal administratif de justice, mais les autorités de la ville se sont opposées à cetteouverture.
Une source informée a déclaré : « Les autorités ont déchiré l'autorisation sous ses yeux et ont dit que cela ne se produirait jamais. » (Des militants des droits humains en Iran - 24 janvier 2020)
Une source informée a déclaré : « Les autorités ont déchiré l'autorisation sous ses yeux et ont dit que cela ne se produirait jamais. » (Des militants des droits humains en Iran - 24 janvier 2020)
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