Le prisonnier politique Akbar Bagheri s'est évanoui le dimanche 19 janvier 2020 en raison d'une forte douleur et d'une anémie.
Il a été emmené chez le médecin de la prison par d'autres détenus. Même si l’analyse des médecins a révélé que le sang n’atteignait pas le cœur en raison de l’augmentation de l’anémie, ils ne lui ont donné qu’un sérum et l’ont renvoyé dans sa cellule.
La condition physique de ce prisonnier politique est extrêmement préoccupante. Il est très faible, de sorte qu’il ne parvient même pas à se tenir debout. Il a besoin d'un traitement médical urgent et d'une intervention chirurgicale dans un hôpital à l'extérieur de la prison.
Le prisonnier politique Akbar Bagheri a des problèmes intestinaux, de l’anémie, des problèmes hépatiques, rénaux et des problèmes de peau. Les médecins de la prison d'Evine ont pronostiqué qu’il avait besoin d’une intervention chirurgicale. Il avait été prévu de le transférer à l'hôpital pour une intervention chirurgicale. Cependant, en avril de l'année dernière, il a été soudainement transféré au Grand pénitencier de Téhéran, où sont détenus des prisonniers reconnus coupables de crimes violents graves.
Même si sa famille et ses avocats le suivent constamment, il est toujours privé de soins médicaux.
En mai 2019, Bagheri a entamé une grève de la faim de cinq jours pour protester contre son transfert brutal de la prison d'Evine au Grand pénitencier de Téhéran et le manque de services médicaux.
Il a entamé une deuxième grève de la faim en août 2019 pour protester contre le manque d'accès aux soins médicaux et aux conditions juridiques.
Un partisan du groupe d'opposition de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI / MEK) Akbar Bagheri, a été arrêté une fois en 2017 après une descente des forces de sécurité chez lui.
Après deux mois d'interrogatoires violents et d'isolement dans la prison Diesel Abad de Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran, Bagheri a été temporairement libéré sous caution.
Il a été de nouveau arrêté le 21 février 2018, lors d'un rassemblement de protestation organisé par les clients de la société de crédit caspienne, liés aux Gardiens de la révolution (les pasdarans) du régime iranien, devant le parlement du régime.
Bagheri a été détenu à Evine pendant 48 jours dans les cellules d'isolement du ministère de l'Intelligence et de la Sécurité (MOIS) et transféré au quartier 4 en mars.
En juillet 2018, la branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Bagheri à neuf ans de prison.
Akbar Bagheri a une fille de 6 ans et une vieille mère dont il assurait la tutelle. Sa famille est à Kermanshah et, en raison de la distance, elle ne peut pas lui rendre visite. Sa fille est actuellement avec la mère d'Akbar et vit dans des conditions de vie très difficiles.
Source : Iran HRM
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