CSDHI - La reprise des manifestations anti-régime de milliers d'Iraniens à Téhéran et dans d'autres villes de 19 provinces pendant quatre jours, au début de la semaine, a clairement montré, après le soulèvement national qui a secoué le régime en novembre, que le paysage politique iranien a changé pour toujours.
Le régime ne peut plus endiguer la marée qui monte rapidement contre lui. Alors que le régime a coupé Internet et imposé une coupure totale des informations, il n'a pas pu faire de même cette semaine, car les clips vidéo montraient des unités de résistance du MEK/OMPI en train de déchirer ou de mettre le feu aux affiches de Qassem Soleimani.
De plus, les manifestations de janvier 2020 ont démontré que ce qui s'est produit en novembre 2019 n'était pas un événement isolé et que la situation en Iran est comme un baril de poudre, prêt à exploser à n’importe quel moment. Cela s'est manifesté par le chant de « 1 500, c’est le chiffre de nos martyrs de novembre ».
Deuxièmement, les protestations visaient le Guide suprême, scandant « Commandant en chef des forces armées, démissionnez, démissionnez », « Mort à Khamenei », « Mort au principe du velayat-e faqih » et « Les pasdarans commettent des crimes, le Guide suprême les soutient. »
Troisièmement, les manifestants ont ouvertement blâmé et contesté les pasdarans, la base du pouvoir du régime depuis des décennies et ont exprimé leur horreur envers Qassem Soleimani. Leurs chants ont sapé la propagande du régime après la fin de Qassem Soleimani. Ils ont scandé « Les pasdarans incompétents assassinent notre peuple », « Pasdarans, vous êtes DAESH (EI) », « Soleimani est un meurtrier, tout comme son chef. »
Quatrièmement, dans de nombreuses manifestations, les gens scandaient « Non à l'oppresseur, que ce soit le Shah ou le Guide suprême (c'est-à-dire Khamenei) », « Pas de couronne, pas de turban, Khamenei, vos jours sont finis ». Cela montre que le peuple iranien rejette le passé, ne se contente pas de la situation actuelle et recherche un avenir démocratique et pluraliste.
Cinquièmement, les femmes ont joué un rôle de premier plan dans ces manifestations comme en novembre 2019. Dans de nombreuses scènes des manifestations à Téhéran et dans d'autres villes, ils dirigeaient les manifestations et les chants.
Ces protestations et le soulèvement de novembre 2019 conduisent à la conclusion sans équivoque que la stratégie de l’OMPI/MEK axée sur la création des unités de résistance a été assez efficace pour organiser et diriger les manifestations nationales. Ils sont devenus le modèle de la jeune génération concernant la voie à suivre et sur la manière de contester le régime. En effet, les actions et les slogans des manifestants dans la capitale, et ailleurs en Iran, ont montré que les Iraniens suivent l'exemple de l'OMPI. Cela explique pourquoi les dirigeants du régime de Khamenei, Rouhani et d'autres responsables expriment constamment leur inquiétude quant au rôle croissant de l'OMPI/MEK et à l'influence croissante des unités de résistance de l'OMPI/MEK.
Source : INU
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire