CSDHI - Le chef de la police de Téhéran a annoncé l'arrestation d'un adolescent à Téhéran pour avoir détruit une affiche de Qassem Soleimani, le commandant désormais décédé de la Force Qods.
Cité par l'agence de presse officielle ISNA, Hossein Rahimi a déclaré mercredi : « Un individu qui a insulté l'image de Qassem Soleimani il y a quelques jours et qui a donné des coups de pied à une affiche de Soleimani dans la rue a été identifié et arrêté. »
Rahimi a noté que cette personne avait moins de 18 ans et qu’elle a été mise en liberté sous condition.
Dans une vidéo du deuxième jour des protestations après que l'Iran a admis que l'armée avait abattu un avion ukrainien, un manifestant a été vu en train de grimper au sommet du drapeau avant de frapper à plusieurs reprises l'affiche de Qassem Soleimani au visage.
La foule a encouragé le manifestant tout en essayant de faire tomber l’affiche.
Le manifestant a commencé alors à sauter de haut en bas sur le drapeau.
L'affiche de Qassem Soleimani a finalement fini par tomber et le manifestant l’a trainée sur le sol.
Un responsable du régime iranien a récemment déclaré qu'insulter Soleimani est un blasphème et insulter sa personnalité équivaut au délit de « diffusion de propagande contre l'État ».
Le procureur public et révolutionnaire de la ville centrale de Shahreza, Hossein Razaz Zadeh, a déclaré que quatre personnes avaient été arrêtées dans la ville située dans la province d'Ispahan pour « insulte de Qasem Soleimani » sur les plateformes de médias sociaux.
« La publication de contenu insultant la personnalité des martyrs équivaut à l’infraction de diffusion de propagande contre l'État », a-t-il déclaré.
« En ce qui concerne le caractère sacré du martyre, y porter atteinte est considéré comme un blasphème et se terminera par une arrestation et de la détention », a ajouté Razaz Zadeh.
Le 4 janvier, le rédacteur en chef du site Web public Khabar Online a été convoqué par le pouvoir judiciaire du régime iranien pour avoir utilisé « tué » au lieu de « martyrisé » pour évoquer la mort de Qasem Soleimani.
Des informations indiquent que les forces de sécurité de la ville de Paveh, dans l’ouest, ont arrêté un journaliste identifié comme étant Mozafar Validbeigi car il n’a pas utilisé le mot « martyr » en référence à la mort de Soleimani.
Qassem Soleimani est connu pour être à l'origine du massacre de milliers de femmes et d'enfants innocents à travers le Moyen-Orient.
Source : Iran HRM
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