Le 24 janvier, le ministre des Affaires étrangères du régime iranien, Mohammad Javad Zarif, a déclaré au Der Spiegel allemand que le régime "n'écartera pas les négociations avec Washington, même après l'assassinat du général Qassem Soleimani, si les États-Unis changent de cap et lèvent les sanctions".
C'était une demande tellement ridicule que le président américain Donald Trump a simplement écrit sur Twitter en farsi "Non merci".
Après l'interview de Zarif avec Der Spiegel, les proches de la faction du chef suprême du régime, Ali Khamenei, ont qualifié Zarif de traître. Ils sont allés jusqu'à exiger la destitution de Zarif au Parlement du régime.
Alors que le régime iranien arrive à son terme, les luttes intestines entre les factions rivales pour une plus grande part du pouvoir s'intensifient. Chaque faction décrit sa propre méthode comme le meilleur moyen de sortir des crises incessantes du régime, accusant l'autre faction de collusion avec «l'ennemi». Ces luttes intestines se sont intensifiées en raison des coups irréparables que le régime a subis ces derniers mois.
La dernière crise du régime a commencé avec les manifestations à l'échelle nationale en Iran en novembre contre la hausse soudaine du prix du carburant, puis l'élimination du commandant de la Force Qods des Gardiens de la révolution (CGRI) le 3 janvier, la destruction par le CGRI d'un avion de ligne ukrainien et les protestations des étudiants qui ont suivi. Enfin, l'Europe, la partie la plus dévouée à l'accord nucléaire avec le régime, songe à déclencher le mécanisme de règlement des différends concernant la non-conformité du régime et la violation continue de l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales.
Tout confirme l’impasse absolue du régime et montre comment le guide suprême Ali khamenei a perdu la maitrise de son pouvoir et peine à résoudre les crises croissantes du régime. Zarif et la faction qu’il représente ne recherchent pas la paix, ils cherchent désespérément une solution aux crises du régime. Ces luttes intestines ne font qu'affaiblir le régime dans son ensemble, ouvrant la voie à davantage de protestations contre la dictature intégriste. Le soulèvement national du peuple iranien a démontré sa volonté de renverser cette dictature dans son intégralité.
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