Suite à l'expulsion d'Albanie de deux diplomates-terroristes du régime iranien, le ministre de l'Education, de la jeunesse et des sports albanais a ordonné la fermeture immédiate de la Fondation Saadi des mollahs en Albanie. Sur la base de cette mesure, rapportée pour la première fois par les médias albanais le 23 janvier, toutes les autorisations accordées à cette fondation au cours des années précédentes ont été déclarées nulles et non avenues.
La Fondation culturelle Saadi a été créée en 1994 par la dictature religieuse en Iran à la suite du conflit dans les Balkans. Le régime l'a créée pour propager le terrorisme et l'intégrisme islamiste. Ces types d'institutions utilisent des couvertures comme l'enseignement de la langue farsi et de la culture iranienne afin d'attirer et de recruter des gens du cru pour poursuivre ensuite les objectifs d'espionnage et de terrorisme du régime.
La gestion et la supervision de la fondation Saadi et de ses branches dans différents pays sont confiées à Gholam-Ali Haddad-Adel, membre du Conseil suprême de l'Organisation de la culture et de la communication islamiques du régime, mécanisme d'exportation du terrorisme et de l'intégrisme. Haddad-Adel est également membre du Conseil de discernement et du Conseil suprême de la révolution culturelle. Sa fille étant mariée à un fils de Khamenei, il est un proche parent du guide suprême des mollahs. La fondation en Albanie est dirigée par Ahadollah Qolizadeh, l'un des diplomates expulsés de ce pays en 2019, et Seyed-Ahmad Hosseini-Alsat, l'attaché culturel du régime qui a été expulsé d’Albanie la semaine dernière.
Par ailleurs, le 21 janvier, la chaîne de télévision albanaise Top Channel a annoncé que la police antiterroriste du pays avait été mise en alerte après l'élimination de Qassem Soleimani. Elle a ajouté que les responsables de l'antiterrorisme et de l'immigration s'apprêtaient à expulser un agent des services de renseignement du régime iranien nommé Eshsan Bidi et qu'il était détenu dans un lieu sûr jusqu'à la fin de la procédure administrative d'expulsion.
La Résistance iranienne a révélé le passé de Bidi et les services qu'il a rendus aux mollahs dans de multiples communiqués, notamment le 2 décembre 2013, le 20 janvier 2014, le 26 février 2014, le 1er décembre 2014 et le 13 février 2018. Selon le communiqué publié le 2 décembre 2013, Bidi s'est rendu aux forces irakiennes le 19 avril 2012 et s'est rendu à l'hôtel Mohajer à Bagdad qui est contrôlé par des éléments du ministère du Renseignement et de la sécurité des mollahs (VEVAK) et de la force terroriste Qods. À la mi-2012, Bidi s'est rendu en Turquie, puis en Égypte, en utilisant un faux passeport. Les autorités égyptiennes l'ont arrêté. Alors qu'il était en prison en Égypte, il est entré en contact avec la représentation du régime dans ce pays. Les services secrets des mollahs ont tenté d'envoyer Bidi en Autriche, en Finlande ou au Danemark, mais ces pays ont refusé de l’accueillir et il a été renvoyé en Irak. Grâce à un passeport iranien qui lui a été fourni par le VEVAK, il a de nouveau été envoyé en Turquie, puis de Turquie en Roumanie, et enfin en Albanie. Le numéro du passeport est 16359072 et il a été délivré le 27 janvier 2013.
Avant cela, la Résistance iranienne avait demandé à plusieurs reprises la fermeture des centres d'espionnage et de terrorisme du régime clérical, ainsi que l'expulsion des Etats-Unis et des pays européens des agents et des mercenaires du VEVAK et de la force terroriste Qods. Alors que le régime des mollahs est aux prises avec la crise de son renversement et a plus que jamais recours au terrorisme, la fermeture de ses centres et l'expulsion de ses agents sont doublement nécessaires pour la sécurité des pays d'accueil et la sécurité des réfugiés et des opposants iraniens.
Conseil national de la Résistance iranienne
Commission de la sécurité et du contre-terrorisme
Le 25 janvier 2020
Commission de la sécurité et du contre-terrorisme
Le 25 janvier 2020
Page du passeport d'Ehsan Bidi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire