Lors des dernières manifestations, les gens scandaient : « Les gens ne sont pas morts pour que nous louions le chef honteux », se référant à Ali Khamenei, le Guide suprême et la plus haute autorité du régime iranien.
Le 17 janvier, le Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a ouvertement attaqué les gens ordinaires qui protestaient contre le secret entretenu autour du crash de l’avion de ligne ukrainien dans son sermon de prière du vendredi. Il a décrit des dizaines de milliers de jeunes et d'autres comme des « non-Iraniens ».
Cependant, il y a deux mois, Khamenei a qualifié les manifestants d’ «émeutiers» et a carrément annoncé que les manifestants devraient être tués, et personne n'a le droit de les soutenir. » Chaque personne sage et appropriée, qui aime sa vie convenable, ne devrait pas soutenir les émeutiers », a publié le site Web officiel de Khamenei le 17 novembre.
La réalité est que la plus haute autorité iranienne ne reconnaît que ses partisans et ses défenseurs en tant que peuple iranien. De l'avis de Khamenei, chacun devrait accepter l'autorité absolue du Guide suprême et succomber à son ordre d'être identifié comme iranien.
Les Gardiens de la Révolution (les pasdarans) ainsi que ses nombreuses branches comme le Bassidj, la Force Qods, etc. doivent croire au leadership de la République islamique en tant que Dieu dans une coquille humaine. Ils l'appellent « Imam » pour prouver qu'ils ont été absorbés en lui et sont prêts à faire tout ce qu'il ordonne pour le satisfaire !
Khamenei s’attend à ce que ses partisans dépeignent 31 années de corruption et de pillage sous sa supervision directe comme un « symbole de développement et de progression. » Le chef spirituel du régime a ordonné à ses voyous de le garder au pouvoir à tout prix.
Il les a également laissés abuser de toutes les ressources nationales et même des biens du peuple pour les fidéliser. Dans ce contexte, ils ont collecté des milliards de dollars dans des banques étrangères voire des banques sur le territoire du « grand Satan ». Ils conseillent et terrifient les gens ordinaires de « l'enfer », alors qu'ils construisaient l'enfer absolu sur la terre.
De plus, ils envoient leurs enfants aux États-Unis, au Canada, dans les États européens, etc. pour « leur éducation », tandis que des millions d'étudiants iraniens sont obligés soit d’étudier dans des tentes usées, soit de quitter l'enseignement pour toujours en raison de problèmes économiques. Simultanément, ils se plaignent des sanctions américaines alors que leurs enfants gaspillent la richesse nationale là-bas.
Khamenei préconise la violation de l’ensemble des principes humains en employant des peines médiévales contre les adolescents coupables et les mineurs qui ont grandi sous son règne. Les policiers de Khamenei coupent les mains et les pieds, arrachent les yeux, lapident et pendent le peuple en public, pillent la richesse des personnes à faible revenu par des promesses creuses, confisquent les propriétés des dissidents, etc. et prétendent qu’ils mettent en œuvre les édits religieux.
La domination de leur crime n'a pas été limitée à l'intérieur de l'Iran seulement. Grâce à « l'exportation de la révolution », les pasdarans ont semé la misère et la corruption au Moyen-Orient. De nombreux peuples en Irak, au Liban, en Syrie, etc. ont envahi les rues pour faire tomber les vassaux dominés par le régime iranien dans ces pays.
La réalité est que Khamenei croit profondément et promeut que tout le monde en Iran devrait succomber à ses attentes ou n’ont aucun droit. Bien sûr, ils ont deux options : quitter le pays ou être emprisonné, torturé et pendu. Par exemple, en novembre dernier, lorsque les iraniens indignés ont fait entendre leur voix pour protester contre la hausse des prix de l’essence, il est immédiatement apparu à la télévision publique et a ordonné aux forces de sécurité d'assassiner des manifestants - qui n'aimaient pas une vie « convenable » sous la tyrannie.
Les voyous de Khamenei ont tué au moins 1 500 personnes et arrêté plus de 12 000 pour rétablir l’état de répression dans la société. Cependant, en janvier 2020, les gens sont redescendus dans les rues avec plus de slogans véhéments contre Khamenei en tant que commandant en chef et contre les pasdarans, en particulier le commandant tué de la force Qods, Qassem Soleimani.
Source : INU
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire