CNRI Femmes – Les militantes des droits des femmes sont soumises à des pressions pour faire de faux aveux en Iran.
On ne dispose d’aucune information sur le sort d’une militante kurde des droits de l’homme qui a été arrêtée il y a environ six mois par les services de renseignement du corps des gardiens de la révolution (pasdarans). Hajar Adressi a été envoyée à la prison de Khoy après un mois passé dans le centre de détention des pasdarans de Makou.
Mme Adressi est emprisonnée depuis début septembre et soumise à la torture par les forces des pasdarans pour faire des « aveux télévisés« . La militante kurde des droits civils a été privée de visite de sa famille pendant les cinq premiers mois de sa détention.
Par ailleurs la militante civile Leila Tirandari est en grève de la faim depuis 30 jours au moment de la publication de cette nouvelle. Elle se trouve dans une situation critique. Elle a le corps couvert de blessures jusque dans la bouche. Durant les quelques minutes de sa visite familiale, elle n’a même pas été capable de parler.
Une autre militante des droits humains, Parisa Seifi, qui est détenue dans les services de renseignement des pasdarans à Sanandaj depuis le 12 novembre, est interrogée au centre de détention de Shahramfar et subit des pressions pour faire de faux aveux.
Selon une autre information, une jeune femme a été arrêtée à Qa’emshahr le 23 janvier 2020. Identifiée comme Faraneh Mansouri, elle a été arrêtée avec son mari par les pasdarans lqui les ont emmenés vers un lieu inconnu.
Faraneh Mansouri a été arrêtée pour sa foi Bahaïe. Elle est privée de passer des appels téléphoniques et d’avoir accès à un avocat.
De même, aucune information n’est disponible sur le sort de la nouvelle convertie chrétienne Mary Mohammadi qui a été arrêtée le 12 janvier 2020.
Le régime iranien a lancé une nouvelle vague d’arrestations arbitraires de militants des droits civiques à la suite des soulèvements de novembre et janvier. Au moins 12 000 personnes ont été arrêtées pendant les manifestations nationales. Plus de 1 500 manifestants ont été tués, dont 400 femmes et 17 adolescents.
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