LES ÉTUDIANTS PROTESTENT À L'UNIVERSITÉ DE MEDECINE D’ISPAHAN
Le 3 février 2020, pour protester contre les restrictions des libertés au nouvel établissement de la faculté, des étudiants en sciences médicales de l'Université d'Ispahan ont organisé un rassemblement devant le bâtiment du Collège pharmaceutique.
Le 3 février 2020, pour protester contre les restrictions des libertés au nouvel établissement de la faculté, des étudiants en sciences médicales de l'Université d'Ispahan ont organisé un rassemblement devant le bâtiment du Collège pharmaceutique.
LES PRISONNIERS POLITIQUES EN GRÈVE DE LA FAIM
Quatre prisonniers politiques, Barzan Mohammadi, Reza Mohammad-Hosseini, Mehdi Meskin-Nawaz et Khaled Pirzhdeh, ont entamé une grève de la faim dans la sinistre prison Evine de Téhéran pour protester contre les conditions de détention.
Quatre prisonniers politiques, Barzan Mohammadi, Reza Mohammad-Hosseini, Mehdi Meskin-Nawaz et Khaled Pirzhdeh, ont entamé une grève de la faim dans la sinistre prison Evine de Téhéran pour protester contre les conditions de détention.
Par ailleurs, la cour d'appel de Téhéran a condamné trois prisonniers politiques, Yasamin Aryani, Monireh Arabshahi et Mojgan Keshavarz, à trente et un ans derrière les barreaux pour avoir désobéi au code vestimentaire du régime et exprimé leurs aspirations à la liberté de porter le type de vêtements quelles choisissent.
Le nombre de morts des manifestations de novembre
Le régime iranien évite d'annoncer les chiffres sur les victimes des récentes manifestation en Iran. Mahmoud Vaezi, adjoint du président des mollahs, Hassan Rouhani, a déclaré mercredi que le gouvernement n'avait aucune responsabilité dans l'annonce du nombre de morts lors des manifestations de novembre. Il convient de mentionner que l'OMPI a de son côté révélé les chiffres relatifs aux manifestations iraniennes de novembre 2019 : 1500 morts, 4000 blessés et 12000 détenus. Les chiffres ont été confirmés plus tard par des responsables américains et Reuters.
Pendant ce temps, le groupe de défense des droits de l'homme, Iran HRM, rapporte que les familles des personnes enlevées lors du soulèvement de novembre en Iran subissent beaucoup de stress car les autorités ne fournissent aucune information sur les personnes arrêtées ou tuées lors des manifestations.
L'Iran Human Rights Monitor a écrit : De nombreuses familles sont extrêmement préoccupées par le fait que leurs enfants pourraient faire partie des personnes tuées lors des manifestations car elles n'ont pas contacté leur domicile depuis la date de leur arrestation.
Un certain nombre de personnes arrêtées avaient été blessées lors des manifestations. Elles ont été enlevées des hôpitaux et emmenées en prison, notamment l'hôpital Namazi de Shiraz et l'hôpital Mo’arifizadeh de Shadegan Ahvaz.
UNE PÉTITIONS D'AMNESTY INTERNATIONAL
Amnesty International a lancé une pétition en ligne pour faire pression sur la dictature iranienne afin qu'elle libère des milliers de manifestants iraniens arrêtés lors des manifestations de novembre et qui seraient soumis à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements.
Amnesty International a lancé une pétition en ligne pour faire pression sur la dictature iranienne afin qu'elle libère des milliers de manifestants iraniens arrêtés lors des manifestations de novembre et qui seraient soumis à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements.
Amnesty International a écrit: «Depuis des mois, les Iraniens protestent pacifiquement pour le changement et la responsabilité du gouvernement. Les forces de sécurité iraniennes ont réagi en recourant à la force, tuant des centaines de personnes et emprisonnant des milliers d'autres ».
Alors que les gouvernements du monde se préparent à se réunir à l’ONU, le 24 février, «Nous avons maintenant besoin de pressions massive pour tenir l’Iran responsable et libérer les innocents», ajoute Amnesty.
LA TÉLÉVISION DE L'ÉTAT : LA MAJORITÉ DES IRANIENS BOYCOTTERONT LES ELECTIONS
Al-Arabiya a écrit: "La chaine TV de la République islamique d'Iran (IRIB) a dévoilé mercredi 5 février les résultats d'un sondage publié sur son compte officiel sur Telegram."
Al-Arabiya a écrit: "La chaine TV de la République islamique d'Iran (IRIB) a dévoilé mercredi 5 février les résultats d'un sondage publié sur son compte officiel sur Telegram."
Dans cette enquête, IRIB a interrogé les participants sur les prochaines élections législatives en Iran. Bien que les responsables de l'IRIB n'y aient pas consacré beaucoup de temps et de moyens pour cette enquête, les réponses des répondants au sondage en quatre points ont montré que plus de 80% des participants ont voté pour ne pas participer aux prochaines élections législatives. Après la publication des résultats du sondage, les responsables du réseau de radiodiffusion ont supprimé les résultats du sondage. »
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