Une cour d'appel a condamné à la prison, sept enseignants iraniens de la province nord du Khorasan en Iran, pour avoir participé à la grève nationale des enseignants en 2018.
Selon le Conseil des syndicats d’enseignants, un tribunal révolutionnaire a condamné les sept enseignants à un total de 41 ans de prison ainsi qu’à des coups de fouet, des amendes en espèces et la privation d’activités politiques.
Les sept enseignants sont : Mohammad Reza Ramezan Zadeh, Saeid Hagh Parast, Ali Foroutan, Mostafa Robati, Hassan Johari, Hamidreza Rajaei et Hossein Ramezan Pour.
Des enseignants du pays entier ont organisé et organisé des grèves à plusieurs reprises au cours des deux dernières années.
Les enseignants iraniens exigeaient de meilleurs salaires, une éducation gratuite, le respect des droits des minorités et l’annulation de plusieurs plans gouvernementaux qui mettaient encore plus à mal les conditions de vie déjà médiocres des travailleurs de l’éducation iranienne.
Les enseignants en grève exigeaient également la libération de plusieurs militants des droits des enseignants emprisonnés par le gouvernement pour avoir défendu leurs droits.
À trois reprises en 2018, en mai, en octobre et en novembre, la grève des enseignants a duré plusieurs jours.
En décembre 2018, des enseignants et des élèves ont organisé des manifestations non déclarées à Hamedan et Kermanshah.
Le 17 décembre 2018, les forces de sécurité ont attaqué un rassemblement d'enseignants à Ispahan avec des gaz lacrymogènes. Les enseignants protestaient contre les bas salaires et l'arrestation de leurs collègues lors des grèves précédentes.
Quelques jours plus tard, des manifestations similaires ont éclaté à Yazd et à Ispahan.
Les enseignants d'Ispahan ont poursuivi leurs manifestations pendant plusieurs jours malgré une forte répression de la part du régime. Les forces de sécurité ont attaqué les enseignants avec des matraques et du gaz poivré.
Les enseignants ont organisé des rassemblements de protestation dans plusieurs villes à plusieurs reprises depuis janvier 2019 et des dizaines d'entre eux qui ont été arrêtés attendent maintenant leur procès.
Source : Iran HRM
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