par Mahmoud Hakamian
Le 20 janvier, Mohammad Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères du régime iranien, dans une déclaration au parlement des mollahs, a menacé la communauté internationale que le régime se retirerait du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) si les puissances européennes déclenchaient le mécanisme de règlement des différends de l'accord nucléaire de 2015.
Les analystes du régime ont souligné que Zarif lui-même connaît les dangers de cette menace creuse, mais qu’il n’a pas d’autre option. Certains ont rappelé aux responsables que la récente décision des pays de l'UE ouvrirait finalement la voie à davantage de sanctions et compte tenu de la situation explosive de la société iranienne et des difficultés économiques de la population, cela entraînerait certainement une nouvelle série de manifestations en Iran.
Shahabaddin Bimeghdar, membre du parlement du régime, a déclaré que le régime n'avait d'autre moyen pour réduire le déficit que d'obtenir de nouveaux impôts auprès des citoyens.
Shahabaddin Bimeghdar, membre du parlement du régime, a déclaré que le régime n'avait d'autre moyen pour réduire le déficit que d'obtenir de nouveaux impôts auprès des citoyens.
Javid Qurban Oglu, ancien diplomate, dans un article du quotidien Jahan-e Sanat du 21 janvier, intitulé «Quitter le TNP signifie devenir la Corée du Nord», a écrit: «Tout action qui rapproche l'Europe des États-Unis est contraire à nos intérêts, et cette menace [de quitter le TNP] le fera certainement. Nous avions l'Europe à nos côtés au début du JCPOA. Il y avait un grand écart entre l'Europe et les États-Unis. Nous devrions élargir cet écart et entamer des négociations avec les Européens, au lieu de cela, nous avons poussé l'Europe plus loin vers l'Amérique. »
Le quotidien d'État Shahrvand, proche de la faction Rohani, a écrit le 21 janvier: «Les sanctions bancaires et financières américaines à notre encontre ont atteint leur paroxysme. Il est possible qu’à la suite du déclenchement par l’Europe du mécanisme de règlement des différends et de notre rejet des projets de loi de Palerme et du CFT, le résultat soit davantage de sanctions. Mais dans la situation actuelle, les facteurs intérieurs, plutôt que les sanctions, peuvent avoir un impact sur la hausse de l'inflation et, surtout, sur l'augmentation rapide des liquidités en raison du déficit du gouvernement et du fait que les dépenses du gouvernement ne sont pas compatible avec ses revenus. "
À cet égard, le quotidien « Iran », qui appartient au gouvernement, dans un article du 21 janvier intitulé "Écoutez les économistes", a souligné la nécessité pour le régime de se conformer à la communauté internationale: «Les économistes ont conseillé au gouvernement, et en particulier à la banque centrale, de ne pas rester à l'écart des banques mondiales et de leurs avances, d'entendre les conseils du secteur privé, de ne pas nier la science de l'économie et, surtout, la banque centrale devrait devenir indépendante.
Dans un article intitulé «Pourquoi Zarif n'ira pas à Davos», publié le 21 janvier, Jahan-e Sanat a écrit: «Nous aurions pu avoir l'occasion de trouver une issue à nos problèmes économiques si notre ministre des Affaires étrangères avait participé au Forum économique mondial. Nous aurions pu avoir l'occasion de résoudre les problèmes diplomatiques avec Washington et ses alliés. » Le journal a en outre mis en garde contre l'escalade de l'isolement mondial du régime et de la suffocation économique et a écrit:« En fait, notre absence à Davos aide à la formation d’un front composé de pays arabes et hostiles contre nous; comme cela s'est passé à Munich. »
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