Khamenei et Rohani ont dirigé la dissimulation
L'aviation civile iranienne, la tour de contrôle et le ministère des routes savaient que l'avion avait été abattu par des missiles des pasdarans
L'aviation civile iranienne, la tour de contrôle et le ministère des routes savaient que l'avion avait été abattu par des missiles des pasdarans
La chaîne de télévision ukrainienne, TSN, a diffusé un fichier audio de la conversation entre le copilote du vol 3768 d'Aseman Airlines, pendant son approche à l'atterrissage à l'aéroport de Téhéran, et la tour de contrôle qui montre la notification immédiate de l'impact du missile sur l'avion de ligne ukrainien qui a tué les 176 passagers et l'équipage.
La conversation a eu lieu au moment du décollage du vol 752 d'Ukrainian International Airline. Au cours de la conversation, le copilote signale à la tour de contrôle le tir de deux missiles et une énorme explosion dans le ciel. Reconnaissant qu’il s’agissait du vol 752, la tour de contrôle tente de contacter les pilotes à neuf reprises, mais en vain.
Le fichier audio divulgué montre clairement que la tour de contrôle, et par extension l'Organisation de l'aviation civile (OAC) du régime, avait été immédiatement informées de la destruction de l'avion de ligne ukrainien. L'OAC dépend du ministère des Routes et du développement urbain. Il ne fait aucun doute que Hassan Rohani a été informé de la cause de l'accident par les voies gouvernementales. Mais il a attendu 72 heures avant d'admettre ce crime horrible. Son porte-parole, un ancien vice-ministre du Renseignement, Ali Rabi’i, a affirmé à tort que le gouvernement avait été informé de la cause de l'accident dans l'après-midi du 10 janvier 2020.
Le 11 janvier, le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale des pasdarans, avait déclaré que le matin du mercredi 8 janvier, immédiatement après la destruction de l’appareil, il avait informé les " autorités " que l'avion avait été abattu par des tirs amis. Cela signifie que Khamenei avait été informé de l'incident peu de temps après.
Khamenei et Rohani ont donc mené une vaste opération de dissimulation, de mensonge et de tromperie de l'opinion publique et de la communauté internationale à tous les niveaux du régime, avec la complicité de toutes ses factions. Le général des pasdarans, le chef de l'aviation civile, le ministre des Routes et du développement urbain et le porte-parole de Rohani ont affirmé l'un après l'autre, les 8, 9 et 10 janvier, que l'accident était dû à une défaillance mécanique.
Près d'un mois après, le régime continue à gagner du temps et à mentir, et refuse de remettre les boîtes noires de l'avion aux autorités compétentes afin d'empêcher la divulgation de la vérité sur ce crime majeur.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a qualifié cet incident de nouveau crime majeur commis par le régime clérical, que le peuple iranien ne pardonnera pas, ni n'oubliera. Les principaux coupables sont Khamenei, Rohani et les commandants des pasdarans, qui doivent être traduits en justice pour cet horrible crime.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 février 2020
Le 3 février 2020
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