CSDHI - La communauté internationale a relancé, le 100e jour, l'affaire de l'abattage de l'avion ukrainien par les gardiens de la révolution iraniens (IRGC ou les pasdarans) qui avait tué 176 innocents.
Cent jours après l'abattage de l'avion ukrainien par les missiles des pasdarans, les ministres canadiens des affaires étrangères et des transports ont souligné que le Canada, sous les auspices des familles des victimes, poursuit ses audits, administre la justice et verse des indemnités.
Le Département d'État américain a tweeté :
Cela fait 100 jours que l'IRGC a tué 176 passagers sur le vol PS752. Le régime a refusé de remettre la boîte noire et n'a établi aucun compte-rendu sur cet accident en assumant la responsabilité de ses actes ou de la prévention d'une récidive.
« Mais le régime a trouvé les ressources nécessaires pour menacer les familles des victimes qui ont fait entendre leur voix, et même pour arrêter et harceler sexuellement les proches des victimes qui ne font pas l’éloge du régime pour avoir tué leurs proches », a déclaré le Département d'Etat.
Le Département d'État américain a poursuivi : « Les pasdarans prennent une sévère revanche sur les Iraniens innocents qui ont été victimes de la défaite du régime pendant 41 ans. »
Au 100e jour de l'abattage de l'avion ukrainien par les pasdarans, le ministre des affaires étrangères du Canada, François-Philippe Champagne, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a déclaré que le gouvernement canadien poursuit inlassablement la justice.
Le ministre des affaires étrangères, François-Philippe Champagne, a déclaré qu'il n'avait pas vu la note iranienne proposée, et qu'il n'y avait aucune chance que le Canada, l'Ukraine ou tout autre pays ayant perdu des citoyens acceptent un jour de renoncer à leur droit de demander des comptes à l'Iran.
« Cela ne serait pas conforme à la discussion que nous avons eue jusqu'à présent et à la détermination que nous avons montrée pour défendre la justice pour les familles », a déclaré M. Champagne jeudi dans une interview à la Presse canadienne.
« Certaines entités pourraient vouloir diffuser des informations qui ne sont peut-être pas exactes », a ajouté le ministre.
Hassan Nowruzi, un membre du parlement iranien, a déclaré le 5 avril dans une interview avec le média officiel Hamdeli sur cet événement : « Les forces militaires ont fait ce qu'il fallait. »
Sur la raison de l'action des pasdarans, il a dit : « Fondamentalement, le vol était suspect. » Et d'ajouter : « L'avion était hors du contrôle de notre tour et de nos centres. L'avion semble être sous contrôle américain. En fait, l'avion a dévié de sa route initiale et a changé de route de Téhéran à Téhéran au lieu de l'Ukraine. Par conséquent, le type de mouvement de cet avion a été très suspect. »
Ces commentaires des membres du régime ne sont pas nouveaux et reflètent le comportement de ce dernier dans les affaires internationales, tout en n'assumant aucune responsabilité et en retardant toute action.
Le 6 avril, le ministre ukrainien des affaires étrangères a réagi à ces commentaires et les a tweetés :
Le 8 janvier 2020, le vol 752 de la compagnie Ukrainian International Airlines a quitté l'aéroport de Khomeini à Téhéran à destination de Kiev, avec 176 personnes à bord. Quelques minutes après son vol, les pasdarans ont lancé un missile près de la nouvelle ville de Parand dans la province de Téhéran, tuant tous les passagers, principalement des Iraniens.
Selon les médias, le régime iranien cherche à obtenir un accord avec le gouvernement ukrainien pour cesser les poursuites judiciaires contre le régime. Les sources affirment que le protocole d'accord a été rédigé de manière à permettre au régime iranien de se soustraire à ses responsabilités.
L'Ukraine a déclaré à plusieurs reprises qu'elle cherchait à conclure un protocole d'accord avec le régime iranien, dans lequel l'Iran accepte la responsabilité de l'abattage de l'avion ukrainien et garantisse que les auteurs de l'attentat soient identifiés et que des indemnités soientversées aux proches des 176 victimes.
Source : Iran Focus (site anglais)
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