Selon des informations recueillies par l’OMPI au sein du régime, le nombre de personnes enterrées dans la ville de Karaj, province d’Alborz, dues au Coronavirus jusqu’au 18 avril 2020, était supérieur à 1 100. Une trentaine de personnes meurent chaque jour en raison du coronavirus, sur ce nombre, 20 ont été diagnostiqués avec le coronavirus et 10 suspectés d’être infectés.
Le nombre de personnes décédées à cause de maladies cardiaques et respiratoires mais qui n’ont pas eu de test pour le coronavirus n’est pas inclus dans ce bilan. Par conséquent, le nombre réel de morts est beaucoup plus élevé. Étant donné que la population de Karaj est de 1,9 million d’habitants, sur 2,7 millions d’habitants de la province, le nombre de morts dans toute la province est bien supérieur au nombre de morts à Karaj.
Lors des réunions du Conseil de sécurité de Karaj, qui ont lieu avec la participation de tous les services de renseignement et de sécurité de la province, les commandants des Gardiens de la révolution (CGRI) et les responsables du renseignement ont estimé que la situation sécuritaire à Karaj et Alborz est critique. Les fermetures récentes ont causé des dommages irréparables au pays, tant sur le plan économique que social. Le régime n’a plus la capacité de diriger le pays et la situation est explosive à tous points de vue.
Cela fait plus d’un mois que la situation a poussé les familles à rester à la maison.
La situation critique à Karaj a provoqué de graves conflits entre le bureau du gouverneur et le CGRI, chacun blâme l’autre comme la cause du mécontentement sociale.
Afin de contrer les protestations de la population, une série de mesures a été prise, notamment la formation de brigades de sécurité dans la rue et dans le cyberespace. L’CGRI et avec les forces de la milice du Bassidj ont utilisé leur expérience antérieure dans le cyberespace pour promouvoir le régime.
Le régime a mobilisé Bassidj et des étudiants du séminaire religieux pour contrer les manifestations populaires dans la province.
La caserne Khatam-ol-Anbiya du CGRI a publié une directive pour lutter contre le coronavirus qui vise à instaurer une atmosphère sécuritaire et de répression. Certaines des lignes directrices de cette instruction, qui ont été obtenues de sources au sein du CGRI, sont les suivantes:
1. La mise sur pied d’un QG local pour lutter contre le coronavirus en ayant pour pivot les mosquées avec la coopération de:
– bases du Bassidj et les commandants CGRI
– brigades des forces de sécurité
– mosquées avec leurs imams comme chefs.
2. Afin d’avoir les mains libres dans la répression, les religieux et les miliciens du Bassidj ont été informés qu’ils étaient directement sous les ordres du bureau de Khamenei.
Selon les sources, malgré toutes ces mesures répressives, la situation dans la province reste critique et la population est très remontée contre le régime.
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