Selon les rapports publiés par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI, Moudjahidine-e Khalq ou MEK), le coronavirus a coûté la vie à plus de 31 500 personnes au samedi 18 avril en Iran. Or, le régime iranien a annoncé que le cinquième du chiffre réel.
Pour couvrir le véritable bilan des morts de coronavirus, le régime iranien utilise différentes tactiques. L’une des méthodes de dissimulation consiste à annoncer le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) comme cause de décès. Puisqu’il est impossible pour le régime de couvrir le nombre de décès dans les hôpitaux, il change la cause du décès.
Le Dr Abdolreza Fazel, directeur de l’Université des sciences médicales du Golestan, a déclaré : «Nous criions durant les premiers jours que nous avons 594 patients atteints de coronavirus, mais le ministère de la Santé disait que, comme vous n’avez pas de test positif, nous ne vous donnons pas les équipements nécessaires. Puis soudain, ils ont annoncé que nous étions devenus l’épicentre du coronavirus. »
#Iran
Head of Golestan's Medical Sciences University:
"I have been saying since day one that we have 594 coronavirus patients… Yet the Health Ministry would reply no… They kept on telling us to wait. Then one day they said you are a [COVID-19] epicenter..."#CoronaOutbreak
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Dans une autre interview le 28 mars, le Dr Fazel a déclaré: «Depuis le début de février jusqu’à présent, 284 personnes dans les hôpitaux de la province du [Golestan] ont contracté un SDRA et sont soupçonnées d’avoir un coronavirus. Peu d’entre eux ont été hospitalisés et les autres sont mis en quarantaine à domicile. » Il a poursuivi: «En outre, 43 médecins du Golestan ont également contracté un SDRA et sont soupçonnés d’avoir un coronavirus, parmi lesquels six médecins ont été hospitalisés dans un état critique. Le Dr Abdollah Abbasi, ancien président de l’Université des sciences médicales du Golestan, est décédé le 28 mars à cause du coronavirus. »
Selon les rapports de l’hôpital Shohada de Bandar Gaz dans la province du Golestan, la cause de décès des personnes décédées à l’hôpital est liée à leurs précédents dossiers médicaux tels que l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, l’empoisonnement, maladies respiratoires aiguës , mais pas le coronavirus. Ils disent que cela devrait être testé positif pour le coronavirus.
Un rapport de l’hôpital Khomeini de la province d’Ardabil au début du mois de mars indique qu’au moins 10 patients diagnostiqués de coronavirus meurent chaque jour à l’hôpital Khomeini d’Ardabil seulement. Il y a quelques semaines, le chef de l’hôpital a déclaré à la télévision d’État qu’il avait diagnostiqué au moins 1 000 patients atteints de coronavirus dans son hôpital. Cependant, la cause du décès de la plupart des personnes décédées de coronavirus est mentionnée dans le certificat de décès comme «maladie respiratoire» et l’administration ne les considère pas des victimes de coronavirus.
Selon un rapport de l’Hospital Taleghani de Mashhad, les patients décédés de coronavirus auraient succombés à cause d’une maladie respiratoire aiguë.
Le 3 mars, six personnes sont mortes à l’hôpital Towhid à Sanandaj, dans la province du Kurdistan. Pourtant, leur cause de décès a été annoncée comme grippe. Le coronavirus, en tant que véritable cause de décès, n’est pas inscrit sur les certificats de décès. Fin février 2020, un habitant de Saqqez est décédé de coronavirus. Pourtant, les autorités n’ont pas permis de révéler la cause de décès aux membres de sa famille. Au lieu de cela, ils ont dit qu’il était mort de problèmes respiratoires et d’un arrêt cardiaque.
Selon un rapport de l’hôpital Chariati de Mashhad, le résultat du test de coronavirus de ceux soupçonnés d’avoir contracté la maladie est envoyé à Téhéran. Si, au cours de ce processus, le patient décède, la cause du décès est annoncée par l’hôpital comme une maladie respiratoire aiguë.
Pour éviter les fuites sur les véritables décès, le personnel médical de l’hôpital est sous contrôle. Un membre du personnel médical de l’hôpital a déclaré que tous les chiffres fournis devraient être multipliées par 100 pour déterminer le nombre réel, car les chiffres déclarées sont faux.
Selon un rapport de Khorramshahr, dans le sud-ouest de l’Iran, la cause du décès d’une personne nommée Salehi, décédée de coronavirus, a été annoncée comme étant la vieillesse. Ils justifient cela en affirmant qu’ils n’ont pas le résultat du test de coronavirus effectué avant sa mort.
Selon un rapport reçu fin février de la province de Gilan, deux personnes décédées sur la route de Masouleh en raison de coronavirus seraient décédées des suites d’un arrêt cardiaque et de problèmes respiratoires. Le même jour, huit personnes sont mortes de coronavirus à l’hôpital Rasoul Akram de Rasht.
Un document de la province du Sistan et du Baluchestan confirme les faits suivants :
Le Dr Seyed Said Hossaini à Zahedan, parle de patients hospitalisés en raison du «syndrome de détresse respiratoire aiguë». Jusqu’au 3 avril, le nombre de ces personnes était supérieur à 1 300, dont 100 sont décédés. La raison pour laquelle ces patients ne sont pas déclarés coronavirus s’explique comme suit: «Ils n’ont pas été testés positifs pour le coronavirus ou n’ont pas été testés du tout. Par conséquent, bien qu’ils ne soient pas inclus dans les statistiques, ils pourraient potentiellement l’être. »
Le Dr Hossaini poursuit: «Selon les rapports sur le terrain et les rapports de mes collègues médecins de la province, de nombreux patients avec ou sans signaux légers et parfois présentant des symptômes intenses, sans faire de test sanguin ni subir de radiologie pulmonaire, appellent des médecins ou se rendent chez leurs cliniques, mais évitent d’aller à l’hôpital ou de passer le test du coronavirus. Bien sûr, beaucoup de ces personnes dans notre province ont le COVID-19 et sont les hôtes de cette maladie et la propagent dans la société; et ils ne sont pas qu’un petit nombre. »
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