Life in underground in Iran under the mullahs rule- Alors que plus de 34 000 Iraniens seraient décédées des suites de l’épidémie de coronavirus en Iran en raison de l'inaction et de la dissimulation des autorités, la population a de nouveau été choqué par une vidéo montrant un groupe d' « habitants vivant dans la clandestinité », appauvris par les crises du régime.
Le film, tourné le 16 mars et diffusé sur le site web de la chaîne de télévision Hamshahri le 20 avril, a suscité la colère et le dégoût de la population, qui voit que le gouvernement des mollahs fait du mal aux plus vulnérables de la société.
Bien que le phénomène des personnes vivant dans la clandestinité en Iran parce qu'elles n'ont pas les moyens de louer ou d'acheter une propriété ne soit pas nouveau, le film a tout de même attiré beaucoup d'attention sur les médias sociaux, surtout lorsque ces personnes ne peuvent pas prendre de distance sociale et auront probablement un système immunitaire plus faible, de sorte que le coronavirus peut se propager plus facilement parmi elles.
L'existence de ces lieux est déchirante, mais elle montre aussi la véritable tragédie et les crises causées par les mollahs, qui ont détruit l'Iran. C'est vraiment une honte.
Mais la clandestinité est peut-être le seul endroit où ces personnes se sentaient en sécurité. Mercredi dernier, les forces répressives ont détruit les maisons de fortune des personnes démunies de la province de Khorramabad. Ces personnes avaient perdu leurs maisons lors des inondations de l'année dernière et n'avaient pas reçu de logement temporaire ni d'aide à la reconstruction de la part des mollahs. Elles ont donc été obligées de créer des abris, qui ont ensuite été démolis parce qu'elles n'avaient pas les autorisations nécessaires.
Le gouvernement iranien, dont les responsables contrôlent ou possèdent des institutions financières valant des milliards de dollars, a essayé de rejeter la faute sur les sanctions américaines pour justifier leur incapacité à réagir au coronavirus comme un gouvernement normal et à la pauvreté qui touche 80% des Iraniens. (Mais il est important de se rappeler que ce niveau de pauvreté extrême est antérieur à la fois au coronavirus et aux sanctions).
Cet argent, détenu par le Guide suprême, Ali Khamenei et ses acolytes, a d’abord été volé au peuple iranien. En fait, un récent compte-rendu interne du régime révèle que 4,45 milliards d’euros ont disparu en une année seulement.
Il devrait être rendu dès maintenant. Même les médias publics sont d'accord.
Massih Mohajer, rédacteur en chef du quotidien Jomhuri-e-Eslami, a écrit le 9 avril : « Compte tenu de la récession économique causée par le coronavirus, que feront les grandes institutions financières telles que l'Exécution de l'ordre de l'Imam Khomeiny, la Fondation Mostazafan de la révolution islamique et Astan Quds si elles ne dépensent pas leur argent pour le peuple appauvri ? »
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « Les mollahs sont des annihilateurs de l'économie iranienne et de ses ressources humaines et matérielles... Aujourd'hui, non seulement la liberté du peuple d'Iran, mais aussi sa vie et sa santé, et l'économie et l'existence du pays dépendent du renversement du régime clérical. »
Source : Iran Focus
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