Over 34,200 dead of coronavirus (COVID-19) in Iran-Iran Coronavirus Death Toll per PMOI MEK sources
Deux semaines après que Khamenei et Rohani aient forcé la classe défavorisée à reprendre le travail, une nouvelle vague de coronavirus a commencé, en particulier à Téhéran et au Khouzistan
Le chef du centre de lutte contre le Covid-19 : Le nombre de malades en consultation à Téhéran mercredi était de 6390
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 23 avril 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus avait dépassé les 34.200 dans 296 villes d’Iran. Le nombre de victimes dans les provinces de Téhéran est de 5815, de Mazandaran 2220, de Khouzistan 1605, de Golestan 1105, de Lorestan 770, de Sistan-Balouchistan 535, du Kurdistan 530, de Qazvine 435, de Bouchehr 325 et de Chaharmahal-Bakhtiari 289.
Selon le personnel médical de Racht (nord de l’Iran), les directeurs des hôpitaux de cette ville ont reçu pour instruction dès le début de n’hospitaliser que les patients gravement atteints et d’envoyer les autres chez eux avec une ordonnance. En conséquence, de nombreuses personnes sont mortes chez elles, et leurs noms n’ont pas été enregistrés. Rien qu’à l’hôpital Razi, au moins six personnes meurent chaque jour du coronavirus, mais les causes de décès sont signalées différemment.
Dans la province déshéritée du Sistan-Baloutchistan (sud-est), de nombreuses victimes, en particulier des villageois ainsi que des ressortissants pakistanais et afghans, qui n’ont pas accès aux hôpitaux, sont morts et ont été enterrés dans leurs maisons et leurs villages.
Par ailleurs, moins de deux semaines après qu’Ali Khamenei et Hassan Rohani aient forcé les gens à reprendre le travail, une nouvelle vague d’épidémie a commencé à Téhéran et dans d’autres provinces. Les responsables du régime affirment que la nouvelle vague est due aux voyages du Norouz (Nouvel An persan qui commence le 20 mars) et au non-respect des règles de distanciation sociale par la population.
Aujourd’hui, le gouverneur du Khouzistan (sud-ouest), Gholamreza Shariati, a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA que « la tendance de l’épidémie au Khouzistan est à la hausse. La vitesse de l’épidémie a augmenté par rapport à la semaine dernière (…) Compte tenu de la population d’Ahwaz, cette tendance à la hausse pourrait paralyser toute la province, ce qui est alarmant. A l’est et à l’ouest d’Ahwaz, Khorramchahr, Ramchir et Abadan ont respectivement les cas d’épidémie les plus élevés. Les infections dans les villages ont également augmenté. »
Simultanément, un député de Dezfoul au Majlis a déclaré à IRNA : « pendant la période de Norouz, même si le Khouzistan a reçu moins d’invités et de voyageurs, il est entré aujourd’hui dans une période de pic de l’épidémie du coronavirus. Le nombre de personnes infectées est malheureusement en augmentation. »
A Téhéran, Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) a déclaré à IRNA : « chaque jour, nous sommes confrontés à de nouvelles mesures vers des étapes de retour à la normale. Or nous sommes confrontés à une tendance à la hausse du nombre de malades externes et internes à Téhéran. Nous devons noter que Téhéran est différente des autres provinces, et la décision de rouvrir des entreprises et des institutions doit être prise différemment (…) Dans l’ouverture progressive des entreprises et des emplois, nous ne devons pas agir à la hâte car cela créerait de nouvelles difficultés. »
Zali a explicitement déclaré dans une interview à la télévision d’État que le 22 avril, au total, 6390 habitants de Téhéran se sont rendus dans des centres médicaux (pour une infection au coronavirus) ; certains dans un état critique ont été immédiatement admis dans les USI.
Peyman Saberian, chef du service des urgences de Téhéran, a également déclaré : « de nos jours, les patients qui se présentent à l’hôpital avec une infection au coronavirus sont dans un état critique et ont besoin de soins spéciaux. Nous devons donc les transférer immédiatement dans des lits des unités de soins intensifs. »
Le Dr Massoud Mardani, du CNLC, a déclaré : « dans des villes comme celles des provinces de l’Azerbaïdjan de l’ouest, de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad et d’Ilam, où le nombre de décès n’était pas aussi élevé que dans celles de Téhéran et de Guilan, nous avons maintenant affaire à une nouvelle vague de décès (…) Si la tendance actuelle se poursuit, nous serons certainement confrontés à des vagues plus importantes de cette maladie. » En réponse à une question sur la raison du nombre plus élevé de décès à Téhéran par rapport à la plupart des villes, il a déclaré : « dans les petites villes et dans les zones rurales, beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’ils sont infectés par le coronavirus et quand ils décèdent, leur nom n’est pas enregistré sous coronavirus (…) Dans certaines villes, nous luttons contre le premier pic, alors que dans d’autres, nous avons dépassé le pic. Dans certaines villes, nous sommes confrontés au début du second pic. »
Le quotidien officiel Jahan-e-Sanat note que « la sécurité et la gestion politique de la crise du COVID-19, a poussé le pays à un point tel qu’à partir de début mai 2020, la vague de la maladie va recommencer et se poursuivre jusqu’à la dernière semaine de juin 2020. Ainsi, le nombre de personnes infectées et de morts vont augmenter (…) L’épidémie sera si grave et inattendue que les conséquences ne seront qu’un état de guerre, le lancement d’une offensive militaro-sécuritaire pour contrôler la maladie ainsi que ses conséquences économiques et sociales. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 avril 2020
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