Alors que les crises sociales et économiques de l’Iran continuent de s’aggraver, les médias d’État mettent en garde les responsables contre un autre soulèvement. Le régime est également confronté à un isolement international croissant, ce qui amplifie la crise intérieure et les luttes intestines des mollahs.
Le régime iranien et ses apologistes espéraient que la nouvelle administration américaine reviendrait immédiatement à l’accord nucléaire iranien de 2015 avec les puissances mondiales. Pourtant, comme le régime n’a pas atteint le résultat souhaité, les pourparlers nucléaires sont devenus frustrants. « Cette situation se situe à un moment où le pays est en crise économique, et la population souffre de conditions de vie difficiles, des coûts débridés occasionnés par les sanctions », écrit lundi à ce propos le quotidien d’Etat Mostaghel.
Le quotidien Mostaghel révèle immédiatement qu’il ne fait que verser des larmes de crocodile pour la population et que la véritable préoccupation est la sécurité du régime. «Au-delà des conséquences économiques, cela peut avoir des risques sécuritaires au niveau social. Les manifestations nocturnes pendant la panne de courant et les manifestations populaires au Khouzistan en raison de la crise de l’eau en sont quelques exemples », lit-on dans l’article.
Le quotidien Mostaghel a blâmé la faction rivale, soulignant qu’ils « ont ignoré les conditions sociales et les crises, et ont continué à provoquer et à faire réagir l’autre côté ». En d’autres termes, le quotidien Mostaghel confirme que les activités malveillantes du régime ont accru l’isolement international.
« Au lieu de regarder les choses sous un angle fermé, il vaut mieux regarder les choses sous un angle plus élevé. Regardez le fait que la société est noyée dans l’inflation et que les gens souffrent de problèmes de vie. Même de nombreux sympathisants du [régime] sont piégés, et nous voyons quotidiennement des gens descendre du train du [régime]. L’ennemi, l’OMPI, ne chôme pas non plus, et ils tirent le meilleur parti de cette situation et de cette plate-forme dangereuse », a écrit Mostaghel au sujet de la véritable menace pour l’existence du régime.
L’OMPI s’oppose au régime des mollahs depuis 40 ans, payant le prix fort de la liberté en sacrifiant plus de 120 000 de ses membres et sympathisants. Ces dernières années, malgré la campagne systématique de diabolisation de l’OMPI, de plus en plus de personnes, principalement des jeunes, sont attirées par l’OMPI et rejoignent ses « unités de résistance».
Tout en appelant ceux qui ont choisi de lutter contre la tyrannie, « de personne victime de lavage de cerveau« , Mostaghel a écrit : « L’OMPI piège la jeunesse en colère dans sa sinistre idéologie par la tromperie et le lavage de cerveau. Cela transforme ensuite les jeunes en émeutiers. »
Mostaghel a également reflété le désespoir du régime face au «Sommet mondial de l’Iran libre» de la Résistance iranienne du 10 au 12 juillet. Près d’un millier de dignitaires politiques ont participé à cet événement et ont soutenu l’appel à une politique ferme envers le régime et un « Iran libre ».
« L’OMPI a organisé un sommet international de trois jours en juillet et a invité un millier de politiciens et de responsables. Tout en soutenant l’OMPI et ses dirigeants, ils ont pris une position dure contre Téhéran. L’OMPI a invité un éventail de politiciens, du républicain Mike Pompeo au sénateur démocrate [Robert] Menendez et même à l’actuel Premier ministre slovène, à ce sommet mondial pour soutenir l’OMPI et ses dirigeants, afin qu’ils puissent poursuivre leurs efforts contre notre système. », a écrit l’article de Mostaghel.
Au cours du Sommet mondial de l’Iran libre, au moins un millier de membres des unités de résistance du MEK ont été connectés à l’événement. Ils ont exprimé leur soutien à la Résistance iranienne et leur volonté de lutter contre le régime des mollahs.
« Ils ont mis en relation des centaines de jeunes trompés et les membres actuels de leurs unités de résistance de différentes villes du pays, afin que l’OMPI puisse prétendre qu’ils ont une force importante en Iran », ajoute Mostaghel.
Le mouvement de la Résistance iranienne a continué à utiliser chaque élan pour lutter pour la liberté en Iran et guider la société vers la liberté et la démocratie.
« L’OMPI n’a-t-elle pas appelé au chaos dans sa propagande ces derniers jours ? Leur chef n’a-t-il pas tenté de transformer une protestation sociale en une émeute nationale contre le système ? Les responsables du renseignement n’ont-ils pas confirmé que l’OMPI était à l’origine de toutes les émeutes récentes au Khuzestan, Lorestan, Tehran, et d’autres parties du pays », a écrit Mostaghel, ajoutant, « cet ennemi n’a-t-il pas utilisé les mouvements sociaux actuels pour poursuivre sa stratégie de [renversement du régime ? »
Le quotidien Mostaghel conclut qu’en négociant avec les puissances mondiales, le régime pourrait éviter sa chute imminente. C’est faux, comme l’a prouvé en 2018 lorsque le premier cycle de grandes manifestations en Iran a éclaté, bien que les puissances occidentales aient levé les sanctions contre le régime. Le régime est incapable de résoudre les crises qu’il les a créées.
En d’autres termes, le régime n’est pas en mesure de contrôler la société iranienne en ébulition.
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