Après quatre mois de détention, Golaleh Moradi est toujours torturée et soumise à des pressions par les services de renseignement du régime clérical pour obtenir des aveux forcés.
Golaleh Moradi est une femme kurde résidant à Piranchahr, dans la province d’Azerbaïdjan occidental. Elle est actuellement détenue dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Orourmieh et n’a pas accès à un avocat.
Une source bien informée de la prison a déclaré que Golaleh Moradi avait été emmenée à plusieurs reprises dans des centres de renseignement et avait été torturée et battue. Les services de renseignement veulent qu’elle répète ce qu’ils lui dictent. Ils ont menacé Golaleh Moradi de lourdes peines pour ses deux enfants détenus.
Les forces de renseignement des pasdarans ont arrêté Golaleh Moradi en avril 2021, après l’assassinat d’Osman Haji Hosseini, un membre des pasdaran à Piranchahr. Ils l’ont immédiatement emmenée à Ouroumieh. Après 45 jours de détention, ils l’ont envoyée dans le quartier des femmes de la prison centrale.
Sous le régime clérical, l’emprisonnement n’a d’autre sens que la torture et l’exécution. Des images récemment piratées de la prison d’Evine ne montrent qu’une petite partie des crimes que le régime inhumain des mollahs commet dans les prisons.
Dans les derniers jours d’août 2021, un groupe iranien a révélé les images de certaines des caméras piratées de la prison d’Evine à Téhéran. Ces images n’exposent qu’une petite partie du traitement douloureux et inhumain des prisonniers sans défense par les autorités pénitentiaires en Iran.
Le chef de l’organisation des prisons du régime, Mohammad Mehdi Haj Mohammadi, a été contraint de reconnaître la validité des images de la prison d’Evine.
Le dossier des violations flagrantes et systématiques des droits de l’Homme en Iran, en particulier le traitement inhumain des prisonniers, doit être transmis au Conseil de sécurité de l’ONU. La Résistance iranienne a une fois de plus appelé le Secrétaire général de l’ONU, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, les rapporteurs spéciaux de l’ONU et les organisations internationales à prendre des mesures immédiates pour visiter les prisons du régime et surtout pour rencontrer les prisonniers politiques.
Les détenus doivent jouir du droit à la vie et ne pas être soumis à la torture. Ils doivent recevoir des soins médicaux, en particulier dans le cadre du tsunami de coronavirus en Iran. La Résistance iranienne a demandé à plusieurs reprises la libération de tous les prisonniers, en particulier des femmes, même temporairement.
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