Amnesty International a écrit : “Les femmes détenues à la prison de Semnan, en Iran, subissent des conditions de détention inhumaines, notamment un accès insuffisant à des toilettes à chasse d’eau, à une douche, à des articles d’hygiène et à des soins médicaux pour les infections et les infestations de poux. @Mmhajmohammadi doit autoriser des inspections par des observateurs internationaux, dont Javaid Rehman.”
Amnesty International a également publié une déclaration d’action urgente le 27 août, dans laquelle elle s’inquiète de la condition de la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared. Amnesty affirme que Maryam Akbari Monfared est “maltraitée pour avoir cherché la vérité et la justice”.
L’organisation de défense des droits humains a également écrit : ” La prisonnière d’opinion Maryam Akbari Monfared est détenue dans des conditions cruelles et inhumaines dans une prison éloignée de sa famille, dans la province de Semnan, depuis mars 2021, en représailles à ses lettres ouvertes dénonçant les violations des droits humains commises par les autorités iraniennes et demandant vérité et justice pour ses frères et sœurs qui ont été victimes de disparition forcée et d’exécution extrajudiciaire en secret en 1988. Elle est injustement emprisonnée depuis près de 12 ans.”
Selon les dernières nouvelles en provenance d’Iran, les autorités pénitentiaires ont accentué la pression sur Maryam Akbari Monfared, prisonnière politique depuis 12 ans sans un seul jour de congé.
Les autorités pénitentiaires ont privé Mme Akbari des visites de ses trois filles, sous prétexte d’empêcher la propagation du coronavirus. Néanmoins, elles autorisent les nouvelles arrivantes dans les quartiers de la prison sans les garder le temps nécessaire en quarantaine.
Six mois après son violent bannissement à la prison de Semnan, Maryam Akbari n’a toujours pas de carte téléphonique. Elle ne peut appeler sa famille qu’en présence d’un agent pénitentiaire qui déconnecte fréquemment ses appels, ce qui la bouleverse, elle et sa famille.
Ironiquement, aucune autorité légale n’accepte la responsabilité du bannissement de Maryam Akbari à la prison de Semnan.
Le bureau du procureur, le bureau de l’application des verdicts et le procureur adjoint d’Evine (Amine Vaziri) se dérobent à la responsabilité d’avoir envoy Mme Akbari en bannissement. Mais le directeur de la prison de Semnan, Amir Asghar Alaii, affirme avoir reçu l’ordre de détenir Maryam Akbari Monfared dans sa prison.
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