vendredi 20 août 2021

Le prisonnier politique Amir Hossein Moradi dans un état critique au pénitencier du Grand Téhéran

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CSDHI – Le prisonnier politique Amir Hossein Moradi est gravement malade. C’est ce qu’a déclaré un codétenu qui est en congé temporaire jusqu’au 22 août.

Hossein Qashqaii, un militant des médias sociaux, purge une peine de deux ans dans le pénitencier du Grand Téhéran pour ses activités sur les médias sociaux. ce prisonnier est actuellement en congé carcéral temporaire. Il a fait des révélations sur les conditions de détention dans le pénitencier du Grand Téhéran, malgré les risques qu’il encourrait en retournant en prison.

Il a rédigé ses remarques sur le prisonnier politique Amir Hossein Moradi dans ses tweets du 16 août.

Les autorités iraniennes ont arrêté Amir Hossein Moradi à Téhéran lors des manifestations nationales de novembre 2019. Il est gravement malade. Et il ne supporte pas les conditions de détention. Mais les autorités pénitentiaires s’abstiennent de le libérer malgré son état. Elles ne lui donnent même pas ses médicaments. M. Moradi ne pouvait même pas faire descendre de l’eau, jour et nuit, jusqu’à ce qu’il soit transféré à l’hôpital.

M. Moradi a beaucoup souffert lors des interrogatoires menés par les agents du ministère du renseignement. À son retour, il avait perdu du poids. Il ne pouvait pas se tenir debout tout seul. Il souffrait également de fortes nausées et de fièvre. M. Qashqaii a déclaré qu’Amir Hossein avait des plaies sur tout le corps et que l’état de sa peau s’était détérioré. Les interrogateurs ne lui ont pas permis de prendre de douche pendant deux semaines.

Hossein Qashqaii a cité la mère d’Amir Hossein. Celle-ci a déclaré que l’état de son fils était pire que lorsqu’il était à l’hôpital. « Qu’est-ce qu’il doit endurer ? », a écrit M. Qashqaii dans son tweet.

Le prisonnier politique Amir Hossein Moradi était initialement condamné à mort pour avoir pris part aux manifestations de novembre 2019 à Téhéran. La Cour suprême n’a pas confirmé la condamnation à mort. M. Moradi aurait été condamné à 25 ans de prison. Son père, Mohammad Moradi, s’est suicidé en septembre 2020.

Source : Iran HRM

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