CSDHI – Le 14 août, les forces de sécurité de Téhéran ont arrêté sept avocats et militants civils. Puis elles les ont transférés dans un lieu inconnu.
Selon l’Agence de presse des droits humains, il s’agit d’Arash Kikhsarvi, Mostafa Nili, Mehdi Mahmoudian, Mohammadreza Faqihi, Mohammad-Hadi Arefian Kaseb, Maryam Afrafaraz et Leila Heidari. Les SSF ont confisqué leurs effets personnels, y compris leurs smartphones. Elles ont placé en détention Mehdi et Mostafa dans leur bureau.
Selon les informations, les arrestations se sont faites sans mandat. Ali Mojtahedzadeh, un avocat iranien, a déclaré dans un tweet aujourd’hui que les avocats prévoyaient de poursuivre les responsables iraniens pour négligence liée à la pandémie de la COVID-19. Selon certaines informations, ils prévoyaient de poursuivre le Guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei.
Leila a été libérée le 15 août.
La semaine dernière, le variant Delta du virus mortel COVID-19 a fait des ravages dans les villes iraniennes. À Téhéran, le nombre de décès quotidiens a atteint le 14 août un nouveau record de 390 cas. Le vice-ministre de la recherche et de la technologie du ministère iranien de la santé a déclaré dans une lettre du 12 août que le nombre de décès quotidiens dus au COVID-19 atteindrait 800 si la situation ne s’aggravait pas.
Les médias officiels font état d’hôpitaux et d’unités de soins intensifs débordant de patients infectés par la COVID-19. En même temps, les cimetières sont remplis et les provinces déclarent ne pas avoir assez de place pour enterrer les corps.
Les Iraniens accusent ouvertement Khamenei de la mort des victimes de la COVID-19. Il aurait pu les sauver s’il n’avait pas interdit les vaccins réputés fabriqués aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Source : Iran News Wire
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