CSDHI – Le gouvernement iranien est connu pour être un régime misogyne. Depuis le début de son règne théocratique, les principales victimes de son règne cruel sont les femmes réprimées par des lois et des politiques fondamentalistes. Elles sont exclues de tous les principaux programmes et postes sociaux. Aux yeux des mollahs, elles sont des personnes de seconde classe.
La nature du cabinet iranien et la vacance des femmes est un mépris évident de la moitié de la population du pays. Il ne tient absolument pas compte de leurs droits humains et sociaux inaliénables.
Le cabinet proposé par le président Ebrahim Raïssi fut présenté sans la présence d’aucune femme. D’autre part, la tâche des femmes dans les vice-présidences n’est pas encore déterminée. D’ailleurs, certains prédisent que les femmes n’auront pas beaucoup de place dans la nouvelle structure du cabinet.
Même en supposant que des femmes issues du spectre fondamentaliste d’extrême droite étaient élues à la vice-présidence, cela indiquait au moins que l’on croyait en la présence des femmes dans les échelons supérieurs du nouveau gouvernement, et que le respect, la dignité et le sens des femmes étaient présents et pris en compte à ces niveaux. Mais cette fois, le régime ne peut même pas tolérer les femmes de sa classe qui sont fidèles aux principes du régime.
Il est intéressant de noter que même dans le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad, une femme est entrée dans le cabinet, qui, bien sûr, fut retirée du cabinet de la pire façon possible sans le moindre problème. Mais dans le cabinet Raïssi, nous ne voyons pas une seule femme.
Certes, si des femmes étaient nommées, elles devraient avoir les mêmes idées et s’abstenir de défendre les droits des femmes dans tous les domaines comme le préconise le monde…
Ils n’ont même pas voulu mettre une femme ministre dans le cabinet. Ce comportement dans la composition du cabinet indique qu’ils n’acceptent pas la présence des femmes aux postes clés et ne s’en soucient pas du tout. Pourtant, ce nouveau président affirme faussement : « Je suis le président de tous les peuples. »
Cela indique que ce gouvernement ne travaille que pour les intérêts du Guide suprême. Or les femmes représentent la moitié de la population iranienne. Ce genre de formation de cabinet est, en fait, une sorte de mépris pour les efforts de 40 ans de la moitié de la population du pays pour obtenir son minimum de droits humains et sociaux inaliénables. Même à cet égard, la nouvelle équipe de Raïssi n’essaie pas de sauver la face.
Avec une telle formation gouvernementale, les femmes iraniennes seront confrontées à des règles féroces et à davantage d’attaques et de répression. Il suffit de se rappeler la série d’attaques à l’acide contre des femmes dans la ville iranienne d’Ispahan. Elle avait commencé vers octobre 2014. Huit femmes ont été gravement blessées.
Ou encore le 12 juillet, lorsque quatre mannequins féminins étaient arrêtées à Mahabad alors qu’elles apparaissaient à la cérémonie d’ouverture d’un magasin de draperie. Et le dernier fait en date, ce sont ces deux femmes à Oroumieh, accusées par un chauffeur de ne pas être correctement habillées, qu’il a écrasé.
Source : INU
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