Des milliers d’Iraniens, dont les familles qui ont perdu leurs proches dans le massacre des prisonniers politiques de l’été 1988 en Iran et les partisans de la Résistance, ont organisé un rassemblement et une manifestation à Stockholm, en Suède, le lundi 23 août 2021, pour marquer le 33e anniversaire de ce massacre.
Ils ont appelé à une politique de fermeté à l’égard du régime iranien afin que ses dirigeants soient tenus responsables du ce crime contre l’humanité de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran.
Les représentants de centaines de familles de victimes ont pris la parole, et des défenseurs des droits humains et d’éminentes personnalités ont soutenu le mouvement pour la justice du peuple iranien.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s’est également adressée à l’assemblée dans un message vidéo. Elle a appelé l’Europe et la communauté internationale à “prendre des mesures pour répondre au désir du peuple iranien de voir Ali Khamenei et Ebrahim Raïssi poursuivis par la justice internationale pour génocide et crimes contre l’humanité”.
Citant une lettre adressée au chef de la politique étrangère de l’UE par certains membres du Parlement européen, Mme Radjavi a souligné que la complaisance envers le régime iranien “est en contradiction avec les engagements européens de défendre les droits humains”.
“Nous demandons instamment à la communauté internationale de reconnaître le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 comme un génocide et un crime contre l’humanité”, a-t-elle ajouté.
Dans son intervention en ligne, Ingrid Betancourt a expliqué que ” l’absence d’action de la communauté internationale a encouragé le régime à mettre en avant un responsable du génocide comme président du pays.”
Behnaz Attarzadeh, dont trois frères ont été exécutés par les mollahs, Khadijeh Borhani, qui a perdu six frères et une belle-sœur, et Mère Hajar qui compte sept martyrs dans sa famille, ont pris la parole au nom des familles des victimes. Elles ont renouvelé leur promesse de ne pas relâcher leurs demandes de justice jusqu’à ce que les dirigeants du régime clérical soient traduits devant un tribunal international.
Les députés suédois Magnus Oscarsson, Alexsandra Anstrell, Hans Eklind et Kejll Arne Ottosson, ainsi que Patrick Kennedy, ancien membre du Congrès américain, et Kimmo Sasi, ancien ministre finlandais des transports et des communications, ont pris la parole.
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